Toute la mémoire du monde, 5e édition du Festival international du film restauré

Toute la mémoire du monde, 5e édition du Festival international du film restauré

23 février 2017
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Le festival s'ouvre à l'extérieur, quatre salles du réseau parisien l'accueilleront sur toute sa durée : Le Christine 21, Le Méliès, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et La Filmothèque. Plus de 100 séances seront ainsi proposées pendant 5 jours, impliquant de nombreux invités : cinéastes, acteurs, critiques ou restaurateurs de films, viendront éclairer les œuvres et feront du festival un lieu de rencontres et d'échanges avec le public.

L’Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC) et l’Association française des cinémas d’art et d’Essai (AFCAE) s’associent à la 5ème édition du festival Toute la mémoire du monde pour proposer, du 1er au 21 mars 2017 des séances « Hors les murs » dans 26 Cinémas Art et Essai, en Île-de-France et en régions.

> consulter la programmation détaillée de l'ADRC et l'AFCAE

La Cinémathèque française et la New York University accueillent une édition spéciale de l'Orphan Film Symposium, soit un colloque sur les films orphelins, à Paris du 2 au 4 mars 2017, trois matinées consacrées à des conférences et à la redécouverte de perles rares invisibles.

> en savoir plus sur l'Orphan Film Symposium

 

Au programme


Joe Dante, parrain du festival, et sa carte blanche
Après des débuts comme monteur, Joe Dante intègre la fameuse écurie de Roger Corman. Il y réalise entre autres Piranhas, parodie inspirée des Dents de la mer, remarquée par Spielberg qui, après Hurlements, lui propose de tourner Gremlins. Le triomphe commercial du film où Dante mêle le divertissement et la satire fait de lui l’un des cinéastes les plus importants de sa génération. Cinéphile fervent, Joe Dante puise principalement dans la science-fiction, les films d’horreur et le fantastique pour développer une œuvre subversive et critique envers l’Amérique et les valeurs qu’elle prétend incarner.

Wes Anderson, invité d’honneur, et sa carte blanche
Sophistiquée et élégante, son œuvre frappe par son souci de la précision, dans l’écriture du scénario, la réalisation des décors et costumes, le choix des cadres ou des effets visuels. Wes Anderson s’est entouré d’acteurs fidèles pour réaliser un cinéma qui oscille entre comédie et mélancolie. Il incarne avec Sofia Coppola, Spike Jonze, Richard Linklater ou Michel Gondry un renouveau du cinéma d’auteur américain.

Restaurations et incunables
Une sélection de longs métrages et de courts métrages rares restaurés récemment.

Ciné-concerts
La Cinémathèque française propose deux ciné-concerts exceptionnels dans le cadre du festival : Le Lys brisé, accompagné de l’Octuor de France, mis en musique par Gabriel Thibaudeau. Et Faust, dont la musique sera jouée, en direct, par le musicien hollandais Jacco Gardner (un ciné-concert proposé par La Cinémathèque française et le Red Bull Studios Paris).

Intolérance, civilization et les productions de la Triangle
Société de production et de distribution de prestige, la Triangle Film Corporation est créée aux États-Unis en juillet 1915. Elle réunit trois des plus grands réalisateurs de l’époque : D. W. Griffith, Thomas Ince et Mack Sennett. À la même période, Griffith et Ince réalisent deux productions importantes en dehors de la Triangle : Intolerance et Civilization. Toutes les séances seront accompagnées au piano par les élèves de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).

Le CinémaScope
Pour répondre à l’émergence de la télévision, la Twentieth Century Fox se tourne en 1953 vers le CinemaScope : l’écran large doit captiver le public et réenchanter le cinéma. Si certains cinéastes – parmi lesquels Hitchcock et Lang – refusent ou critiquent le procédé, d’autres en font un formidable champ d’invention. Citons, entre autres, Minnelli, Cukor, Kazan, Preminger, Ray ou Fleischer. Les six années d’existence du procédé vont définitivement imposer l’écran large au cinéma.

Hommage à Valentin Vaala
Valentin Vaala fait ses débuts au cinéma avec son ami de jeunesse Teuvo Tulio. Comme lui, il deviendra l’un des cinéastes finnois les plus importants dans les années 1930 et 40. Il s’essaie à de nombreux genres, comédies, mélodrames ou films historiques et fait éclore de nombreuses vedettes.

Mélodrames soviétiques, trésors du Gosfilmfong
Le mélodrame est souvent attaqué dans les journaux soviétiques comme un genre primitif et bourgeois. Pourtant, sa présence sera constante dans le cinéma russe de l’entre-deux-guerres. La mythique archive de Moscou, le Gosfilmofond, nous livre un programme de quelques-uns des trésors qu’elle détient.

Films noirs britanniques
Dans l’après-guerre, le Royaume-Uni a vu éclore une production de films noirs. Ces thrillers à l’anglaise, « Brit Noirs », sont traversés par l’angoisse et le cynisme. Nous présentons quatre perles rares, restaurées par la Cohen Film Collection.


Rencontres et conférences

« Etude sur la mutation des pratiques cinéphiles en France depuis dix ans »
Conférence de Benoît Danard, directeur des études, des statistiques et de la prospective au CNC.
Mercredi 1 mars 2017, 14h30 - Salle Henri Langlois
 

« Quel avenir pour la pellicule ? Etat des lieux. »
Table ronde en présence de Laurent Cormier, directeur du patrimoine cinématographique au CNC.
Jeudi 2 mars 2017, 14h30 - Salle Georges Franju



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