Replonger dans l’ambiance des salles de cinéma en 1968

 

 

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Pour se replonger dans l’ambiance des salles de cinéma en 1968 et les mois qui suivirent nous vous proposons de découvrir quelques bandes annonce de films sortis ou tournés en 1968. Pour retrouver musique, ambiances, couleurs et rayures d’époque !

 

Angélique et le Sultan de Bernard Borderie sorti le 23 août
Angélique und der Sultan, Angelica e il Gran Sultano
France, Italie, République Fédérale d'Allemagne. 1968. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Société de production : CICC Films Borderie (Paris) ; Cinéphonic ; Francos Films ; Gloria-Film ; Fono Roma ; Temini ABC

Résumé : Angélique est enlevée par des trafiquants de femmes qui l'emmènent à Alger. Elle est revendue au sultan et devient sa favorite, mais elle repousse avec vigueur tous ses assauts. Frustré, celui-ci se délecte à l'idée de la supplicier et de la fouetter.  Entre-temps, le mari, le comte Joffrey de Peyrac, part en mer à sa recherche. Il retrouve la trace de sa femme et parvient à convaincre le monarque d'échanger sa bien-aimée contre le secret de la pierre philosophale. Attiré par l'appat du gain, le sultan accepte le marché. Mais Angélique s'échappe du harem et compromet ainsi les promesses de liberté. Toutefois, l'or arrange bien des choses et le sultan, magnanime, laisse partir le couple à bord d'un navire.

 
 

La Prisonnière de Henri-Georges Clouzot sorti le 20 novembre 1968
France, Italie. 1968. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Société de production : Les Films Corona ; Vera Film ; Fono Roma


Résumé : Gilbert Moreau, artiste d'avant-garde, travaille pour la galerie d'art que dirige Stanislas Hassler, et vit avec la charmante José. Un concours de circonstances amène, un soir, José chez Stanislas, qui lui projette diverses photos dont un nu érotique qui choque et bouleverse la jeune femme. Elle tombe sous l'emprise de cette vision, demande à voir une séance de pose et bientôt sollicite Stanislas de la choisir comme modèle. Gilbert a quelques soupçons. Néanmoins, il voyage tandis que Stanislas et José partent en Bretagne. La brusque rupture du photographe désespère José qui avoue tout à Gilbert. Horrifié, celui-ci veut tuer Stanislas.

 
 


L'Enfance nue de Maurice Pialat sorti le 25 janvier 1969.
France. 1969. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Société de production : Parc Film ; Les Films du Carrosse ; Renn Productions ; Stephan Films ; Athos Films


Résumé : Placé comme pupille de l'Assistance publique chez un ménage encore jeune d'une cité minière proche d'Arras, François, garçon de dix ans, se révèle si difficile que ses parents nourriciers redoutent son mauvais exemple et son influence pernicieuse sur la petite Josette, vivant également sous leur toit, et elle aussi pupille de l'Assistance publique. Le directeur des Services de l'Enfance d'Arras décide alors de confier François à un vieux ménage - ils ont l'âge de grands-parents, se font appeler « Pépère et Mémère » - où il reçoit des soins attentifs et bénéficie de l'indulgence de personnes expérimentées et bonnes. Ces retraités, monsieur et madame Thierry, ont déjà un pupille depuis de nombreuses années. C'est le grand Raoul, qui travaille bien en classe et dans l'ensemble donne satisfaction à son entourage. Dans cette nouvelle famille, François est accueilli avec affection, et la présence d'une aïeule, « Mémère la vieille », soignée avec tendresse par ses enfants, ne peut que donner à François l'image d'une vie familiale normale et saine, ce dont il a été sevré dès son enfance. Mais les efforts intelligents de ces braves gens sont vains, tant il est vrai que François, durement marqué par l'abandon de ses parents, demeure un révolté. Il lui faut casser, briser, détruire, voler. Venant de provoquer un grave accident d'automobile en jetant des pierres dans une rue passagère, du haut d'une passerelle, François sera retiré à ses parents nourriciers et mis par le directeur de l'Assistance publique d'Arras dans une maison d'éducation surveillée. La fête de Noël est proche. François écrit à ses parents une lettre affectueuse. « II est dur, mais il a du coeur », dira sa « Mémère ». © Les fiches du cinéma

Pour en savoir plus

          

 

Le Cerveau de Gérard Oury sorti le 7 mars 1969
France, Italie. 1969. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Société de production : SNEG - Société Nouvelle des Etablissements Gaumont ; Dino de Laurentiis Cinematografica


Résumé : Anatole et Arthur, prévoient un « coup fabuleux » : l'attaque d'un train spécial transportant de Paris à Bruxelles les fonds secrets des nations de l'OTAN lors du déménagement du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe en 1967. Une autre bande est sur le coup, celle qui réalisa la fameuse attaque du train postal Glasgow-Londres, sous les ordres du Cerveau, un homme dont la tête est si lourde que, sous le coup d'une émotion, il est incapable de la maintenir droite. Cette dernière bande est associée à la mafia sicilienne...

Pour en savoir plus :
http://www.ina.fr/video/CAF97062992
http://www.ina.fr/video/RCF07011386

 

 

Pierre et Paul de René Allio sorti le 10 mai 1969
France. 1969 . Couleur. Sonore. Long. Fiction
Société de production : Productions de la Guéville ; Madeleine Films ; Les Films de la Colombe ; Polsim Production

Résumé : Chef de travaux dans une importante entreprise parisienne, Pierre aime Martine, secrétaire dans la même entreprise. Tous deux échafaudent des projets où ils goûteront sans réserve les joies matérielles qu'offre l'actuelle civilisation à des jeunes mariés à la bourse bien garnie : appartement luxueux, tout le confort mobilier souhaitable, voiture, voyages, etc. Malheureusement, pour l'instant, les heureux amants en sont réduits à camper, par jeu, dans l'appartement rêvé, ou à se réfugier dans l'étroite chambre de Martine. Pierre demeure attaché à ses parents, gens simples, venus de Marseille et qui ont sûrement fait beaucoup d'efforts pour élever leur fils. Le dernier dimanche passé auprès d'eux ne laissait pas présager que le père, Paul, serait terrassé, dans la semaine, par une occlusion intestinale. Pierre, effondré, désire pour son père des obsèques somptueuses. Il s'y ruine, et lorsque sa mère, désemparée, vient vivre auprès de lui dans l'appartement nouvellement acheté avec un long et lourd crédit, le poids des traites va écraser le jeune architecte. Partagé entre son attachement enfantin à sa mère - il n'a pas su « couper le cordon ombilical » dirait un psychiatre - et l'amour qu'il porte à Martine, devenu pour lui nécessaire, Pierre va se débattre dans des difficultés matérielles et morales croissantes, pris comme un bourdon dans un bocal. Conscient de son impuissance à dominer une situation inextricable, il se sent devenir fou et demande le secours de la médecine. Ayant pris son fusil pour tuer des inconnus faisant du tapage dans la rue, il est emmené en ambulance, sous le regard douloureux de sa mère.
© Les fiches du cinéma

 

 

Paris n'existe pas de Robert Benayoun sorti le 22 octobre 1969
France. 1969. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Réalisation : Benayoun, Robert
Société de production : Editions et Réalisations Artistiques OPERA - Office de Productions ; Lycanthrope Films


Résumé :  Simon Devereux, peintre dérouté par les dérives de l'art moderne, en pleine crise d'inspiration, est sujet à des hallucinations visuelles qui font prendre vie aux objets de son appartement parisien. Il est doté, lui apparaît-il, de la capacité de se mouvoir dans le temps. Il remonte ainsi à sa guise des décennies en arrière, prévoit le futur proche ; il a également accès à des événements jamais survenus, ou qui n'arriveront jamais. Rédactrice dans une revue de mode, sa fiancée Angela le voit inéluctablement lui échapper. Simon observe la vie des locataires successives de son appartement, évoluant en toute aisance dans le passé. Mais le présent de la rue lui échappe, il bouscule les gens et un camion est bien près de le renverser. Angela le ramène : il décide de dérouler leur passé commun en accéléré et ainsi reprendre pied. Une nouvelle sortie commune dans Paris jette de nouveaux doutes sur sa guérison.

 

 

L'amour c'est gai, l'amour c'est triste de Jean-Daniel Pollet sorti le 26 mars 1971
France. 1971. Couleur. . Sonore. Long. Fiction
Réalisation : Pollet, Jean-Daniel
Société de production : Argos Films


Résumé : Dans le faubourg St Antoine, Léon est tailleur et travaille dans un appartement où sa sœur, Marie, qui passe pour voyante, est en réalité une prostituée, ce qu'ignore Léon, jusqu'au jour ou Maxime le « protecteur » de celle-ci, le lui révèle - grosse déception ! C'est alors qu'apparaît dans la maison une petite provinciale que Marie a rencontrée le matin. La jeune fille voulait se suicider ; Marie l'a réconfortée et invitée à s'installer dans l'appartement. Léon tombe amoureux d'elle sans oser se déclarer. Marie décide de renoncer à se prostituer. Maxime en est désolé et fait la grève de la faim, mais la petite provinciale qui avait fui avec un ancien client de Marie réapparaît et est d'accord pour prendre sa suite, à la satisfaction de Maxime. Léon lui paiera de sa poche les sommes que les clients auraient dû verser. A tous, il déclare que celle-ci est absente. Peu après, ne se sentant pas faite pour le métier qu'elle n'a d'ailleurs pas eu l'occasion d'exercer, elle repart dans sa province. Maxime et Marie réconciliés s'en vont. Léon reste seul avec sa déception.
(© Les fiches du cinéma)

 

 

 

Remerciements 
1)    Angélique et le sultan : Studiocanal      
2)    La prisonnière = Studiocanal 
3)    L’enfance nue = Gaumont
4)    Le cerveau = Gaumont  
5)    Pierre et Paul = Shellac 
6)    Paris n’existe pas = Aïda films 
7)    L’amour c’est gai, l’amour c’est triste = Argos