le CNC présente le bilan de la production cinématographique 2011 : Une production vigoureuse, variée, très ouverte sur le monde et numérique

le CNC présente le bilan de la production cinématographique 2011 : Une production vigoureuse, variée, très ouverte sur le monde et numérique

27 mars 2012
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Une production record
  • La production cinématographique atteint un niveau record
    En 2011, l’activité de production de films atteint un record historique en nombre de films. 272 films ont été agréés, +4,2 % par rapport à 2010, soit 11 films supplémentaires dont 9 documentaires. Il s’agit d’un record pour la production de films documentaires.

  • Les investissements progressent parallèlement à la production des films d’initiative française, qui conserve un niveau historiquement élevé. Avec 207 films d’initiative française en 2011, la production française se maintient à son niveau historique, avec 4 films supplémentaires par rapport à 2010. Les investissements progressent de 1,4 % pour atteindre 1,13 Md€. Le nombre de films et le volume des investissements croissent donc de façon parallèle.

  • La production de films à majorité étrangère progresse de 12,1 % pour atteindre 65 films en 2011, soit le niveau le plus élevé de la décennie. En revanche les investissements dans les films à majorité étrangère diminuent de 20,2 % à 260,76 M€. Cette diminution s’explique essentiellement par le faible nombre de productions étrangères à gros budget.

 
Situation des films d’initiative française
  • La production d’initiative française est marquée par le recul du nombre de films dont le devis est compris entre 2 M€ et 7 M€ (-14 films) et par l’augmentation du nombre de films présentant un devis inférieur à 2 M€ (+18 films). Le nombre de films dont le devis est supérieur à 7 M€ est parfaitement stable à 52 films.

  • Le devis moyen des films d’initiative française est stable pour atteindre 5,45 M€. Le devis médian est en baisse de 6,4 % à 3,73 M€, illustrant l’augmentation du nombre de films à budget plus faible.

  • Le nombre de premiers films progresse (+10 films) pour atteindre 73 films. Les premiers et deuxièmes films représentent 53,1 % des films d’initiative française (47,3 % en 2010). Parmi les réalisateurs de premier film, 59,2 % ont déjà réalisé un film de court métrage, 72,8 % ont déjà travaillé sur un long métrage dont 92 % comme scénaristes 36 % comme comédiens, 24 % comme techniciens.

  • La production de films documentaires n’a jamais été aussi élevée avec 36 films agréés dont 29 films d’initiative française. Le devis moyen des films documentaires d’initiative française s’établit à 0,98 M€. Ces films sont tous tournés en vidéo numérique. 69 % des films documentaires d’initiative française n’ont pas été financés par une chaîne de télévision.

  • Le nombre de coproductions internationales s’établit à 120 films, soit le niveau le plus haut de la décennie. Les coproductions internationales comptent deux titres de plus qu’en 2010 et représentent 44,1 % des films agréés (45,2 % en 2010). Ces films ont été coproduits avec 38 pays différents. Les financements alloués aux coproductions internationales augmentent de 4,8 % pour atteindre 725,85 M€.

  • Laproduction cinématographique française est marquée par l’augmentation du nombre de films tournés en vidéo numérique (150 films, contre 92 en 2010). Ainsi 72,5 % des films d’initiative française sont tournés en vidéo numérique (45,3 % en 2010).

 
Les principales tendances du financement de la production
  • L’augmentation des investissements en minimum garanti de l’ensemble des distributeurs : les investissements des distributeurs salles, éditeurs vidéo, exportateurs, augmentent de 30 M€ au total.

  • Une évolution contrastée des investissements selon les catégories de chaines : Les investissements des chaînes de télévision dans les films agréés diminuent globalement de 2,4 % (380,25 M€). Les investissements des chaînes historiques en clair enregistrent une hausse de 6,4% pour atteindre 143,88 M€ (même s’il convient de prendre en considération un effet de décalage calendaire).

  • Les investissements des nouvelles chaînes de la TNT dans le cinéma sont toujours très limités alors que ces chaînes représentaient en décembre 2011 plus de 23 % de l’audience de la télévision, et que le cinéma contribue à leurs meilleures audiences annuelles. Les nouvelles chaînes de la TNT gratuite n’apportent que 1,71 M€ en préfinancement, soit 0,4 % de l’ensemble des investissements des chaînes de télévision.

  • Une proportion plus forte de films sans financement de chaînes à péage : Le nombre de films sans financement de chaîne de télévision augmente fortement (99 films agréés). 28,5 % des films d’initiative française se produisent sans chaîne de télévision. Il s’agit dans 91,5 % des cas de films dont le devis est inférieur à 2 M€. La part des films d’initiative française sans chaîne à péage passe de 20,7 % en 2010 à 31,9 % en 2011.


Le bilan détaillé de la production cinématographique en 2011 est accessible sur le site du CNC
> consulter

Deux autres études sont également disponibles :
> les coûts de la production des films en 2011
> les coûts de distribution des films en 2011