2016 : la très grande vitalité du cinéma français

2016 : la très grande vitalité du cinéma français

11 mai 2017
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Le cinéma connait en 2016 son deuxième plus haut niveau de fréquentation depuis 50 ans avec 213 millions d’entrées, soit une progression de 3,8 % en un an.

« 2016 confirme la vitalité du cinéma français dans un contexte de grande mutation. Ces performances sont autant de signaux envoyés à nos partenaires sur les atouts de notre marché », se réjouit Frédérique Bredin, Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

  • Une année record pour la fréquentation en salles de cinéma

Avec cet excellent bilan, la France continue de s’affirmer comme le premier marché européen devant le Royaume-Uni avec 168 millions d’entrées, l’Allemagne, 121 millions, l’Italie, 112 millions et l’Espagne 102 millions, grâce notamment  à une offre de films particulièrement diversifiée (plus de 7 700 films projetés dont 716 films inédits).

Les Français demeurent les spectateurs les plus assidus d’Europe avec 3,3 entrées en moyenne par habitant et par an : 42 millions de spectateurs se sont rendus dans les salles de cinéma en 2016, soit 68 % des Français. Ces chiffres s’expliquent notamment par l’importance du parc : avec 5 842 salles il est de loin le plus important d’Europe.
La présentation du Bilan 2016 est aussi l’occasion de faire un premier point d’étape de l’application de l’accord du 13 mai 2016 sur les engagements de programmation et de diffusion. 
A ce stade, plus de 80 % des engagements de programmation ont été homologués par le CNC et notamment ceux des plus importants opérateurs (UGC, Gaumont-Pathé, Kinépolis, MK2…). Par ailleurs, les engagements de diffusion s’appliquent pleinement depuis le 1er janvier dernier.
Le CNC fera un premier bilan de ces deux types d’engagements à l’automne prochain et pourra prendre en cas de non-respect des sanctions administratives.
 

  • Le numérique : de nouveaux usages sur de nouveaux supports

« Il n’existe plus de frontière entre un monde ancien, qui serait celui du cinéma et de l’audiovisuel, et un monde nouveau, qui serait celui de l’Internet et du numérique. Il faut prendre en compte toutes les dimensions de la révolution numérique. Et en premier lieu, l’évolution des usages», affirme Frédérique Bredin.

Le mobile devient cette année le premier support de consommation de la télévision en ligne. La part de la vidéo sur internet progresse de 23 % en 2016, d’où l’importance des taxes du CNC sur les plateformes de vidéo françaises ou étrangères, payantes ou gratuites. Le marché de la VàD payante est tiré par celui de l’abonnement. 
 

  • 2016 : premiers effets des réformes engagées 

« La réforme majeure du crédit d'impôt est un succès incroyable, il a généré 500 M€ d’activités supplémentaires et la création de 20 000 emplois», se réjouit Frédérique Bredin.  

Dans le secteur du cinéma, l’activité supplémentaire générée par les crédits d’impôt s’élève en 2016 à 270 M€ : 211 M€ au titre des films d’initiative française dont le tournage a été relocalisé en France et 59 M€ au titre des productions étrangères qui ont été partiellement ou entièrement tournées en France. Ces chiffres sont confortés par une augmentation massive du nombre de jours de tournage en France en studio avec + 56 %.

 

Ressources :

Le bilan du CNC:
http://www.cnc.fr/web/fr/publications/-/ressources/11870403

Le support de présentation :
http://www.cnc.fr/web/fr/publications/-/ressources/11874012

Les principaux chiffres clés
http://www.cnc.fr/web/fr/publications/-/ressources/11870455