Rétrospective Jean Rouch à la Cinémathèque française

Rétrospective Jean Rouch à la Cinémathèque française

13 novembre 2017
retropective_jean_rouch_cf_2017.jpg

Jean Rouch (1917-2004) est très tôt passionné par la culture africaine qu'il découvre lors de sa première affectation au Niger en tant qu'ingénieur des Ponts et Chaussées. Il entrevoit les mystérieuses pratiques de la religion et de la magie des Songhay lors du décès par la foudre de plusieurs ouvriers d'un de ses chantiers. De retour en France, il suit des cours d'ethnographie et retourne ensuite en Afrique avec la compagne de route qui le suit désormais partout : sa caméra. Avec ce nouvel outil d'investigation des hommes et de leurs manières de vivre, la caméra toujours à l'épaule, faisant la part belle à l'improvisation, Jean Rouch lie d'une manière unique le cinéma et les sciences humaines.

En 1946-1947, il descend pour la première fois les 4 200 km du fleuve Niger, de sa source jusqu'à l'océan Atlantique. Après cet exploit, quelques missions, le tournage de films et l'obtention de sa thèse, il participe à la création du Comité du film ethnographique, qui siège au Musée de l'Homme.

Il crée également en 1969 le Groupe de Recherches et d'Essais Cinématographiques (GREC), destiné à produire des premiers courts métrages, avec le soutien du CNC. Au cours de sa longue carrière, Jean Rouch, insatiable réalisateur de plus de 180 films, enseigne également le cinéma en France, à Nanterre ou à Chaillot, en Afrique, aux États-Unis et suscite de nombreuses vocations de cinéastes à travers le monde.

> plus d'informations et programme complet sur le site de la Cinémathèque française


 

 

Babatu les trois conseils © Inoussa Ousseini/CFE/CNRS/Jocelyne Rouch




La Chasse au lion à l’arc
© Les Films de la Pléiade




Jean Rouch et Manoel de Oliveira, En une poignée de mains amies, Portugal, 1997. Photogramme. CNC © CNRS/Institut français de Porto