Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide au développement renforcé) - résultats des commissions 2014

Résultats des commissions

30 décembre 2014


Deuxième session 2014

A la sueur de ton front d’Emmanuel Gras
Producteur : Bathysphère productions
Aide accordée : 40 000 €
Nous sommes à Kolwezi, au sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Isaac est un de ces hommes qui gagent pauvrement leur vie en fabriquant du charbon de bois et en transportant sur des kilomètres leur lourd chargement pour aller le vendre à la vaille. Chaque semaine, il quitte sa famille et son village pour parcourir ce trajet. La route est longue, épuisante, semée d’embûches et dangereuse, mais Isaac n’a pas le choix : la forêt est sa seule richesse, le charbon son unique revenu.
 
Ce que nous ne sommes pas, ce que nous ne voulons pas de Felice d’Agostino & Arturo Lavorato
Producteur : Picofilms
Aide accordée : 40 000 €
Un film sur l’Unité italienne.
Un film contre le Risorgimento.
De 1961 à aujourd’hui, nous allons interroger l’unification italienne comme processus de colonisation, encore en cours, du Sud de l’Italie.
 
La chasse aux fantômes de Raed Andoni
Producteur : Les films de Zayna
Aide accordée : 50 000 €
Raed Andoni rassemble un groupe éclectique d’anciens prisonniers pour reconstruire La Moscobiya, une prison israélienne. Tous, comme le réalisateur, ont expérimenté ce fameux centre d’interrogatoire. Cependant, aucun d’entre eux ne sait exactement à quoi il ressemble. Au cours du processus, Raed tente de retrouver en lui le souvenir de cette prison afin d’explorer les mécanismes et les conséquences de la soumission totale à l’Autre.
 
De sang froid de Vincent Gaullier & Raphaël Girardot
Producteur : ISKRA
Aide accordée : 40 000 €
Le travail. De tous, le pire qui soit parce que pénible, dangereux, précaire… Le pire qui soit parce que souffrant d’un manque total de reconnaissance alors qu’il est indissociable de notre culture et quotidien… C’est celui de découpeur, tripier, tueur, désosseur… Nous voulons en faire des seigneurs car ils portent toute la noblesse de l’être humain, en même temps que sa chronique et tragique dépréciation.
 
Dormez petites merveilles, il fera jour demain de Rosella Schillaci, Chiara Cremaschi & Anne Paschetta
Producteur : De films en aiguille
Aide accordée : 50 000 €
Yasmina est une jeune fille de vingt ans, joyeuse, sûre d’elle, qui a la vie devant soi. Pour un vol commis il y a quatre ans, elle est en prison, à Turin, en attente de son procès depuis plusieurs mois. Mais Yasmina est aussi mère de trois enfants, dont deux petits qui vivent en prison avec elle au quotidien, comme la loi italienne le permet. Le film raconte l’histoire de cette jeune femme qui tente de toutes ses forces de résister à un système carcéral qui, les semaines passant, la décourage et/ou la révolte. Il raconte l’histoire de cette mère qui se pose – et nous pose – la question du moindre mal : élever ses enfants en prison, ou les laisser partir vers une liberté où ils seront, pour un temps indéterminé, privés d’elle ?
 
Et ils se sont dressés comme des hommes ? d’Alice Diop
Producteur : Athénaïse
Aide accordée : 60 000 €
La consultation se trouve à l’intérieur de l’hôpital Avicenne. C’est un îlot qui semble abandonné au fond d’un couloir. Une grande pièce obscure et vétuste où atterrissent des hommes malades, marqués dans leur chair, qui souffrent d’avoir trop rêvé. Et s’ils y reviennent encore, c’est qu’ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.
 
La nouvelle Medellin de Catalina Vilar
Producteur : TS productions
Aide accordée : 60 000 €
Sollicitée par des adolescents que j’ai filmés il y a 17 ans dans un bidonville de Medellin, je reviens dans ce qui était à l’époque « la ville la plus dangereuse du monde » ; elle est devenue en un temps record « la plus innovante de la planète ». L’un des symboles de la mutation se trouve au cœur même du quartier : l’imposante Bibliothèque Espana, trois rochers noirs au bord du précipice…
Par le prisme de certains des jeunes filmés en 1997 et engagés désormais dans la vie du quartier, je découvre que ce microcosme est un puissant révélateur de l’état des choses en Colombie.
 
Riace de Shu Aiello & Catherine Catella
Producteur : Tita productions
Aide accordée : 40 000 €

Sur cette terre jadis désertée de Calabre, une utopie est née. Défiant la fatalité Riace a choisi de revivre en accueillant les migrants qui échouent sur les côtes italiennes.

 

Première session 2014

Le Bien de Claire Simon
Producteur : Just sayin’films
Aide accordée : 60 000 €
Le Bois de Vincennes en portrait documentaire. Comme un paradis rêvé en ville et retrouvé le week-end on vient au bois pour se consacrer au bien-être et au Bien. Si tout allait bien que ferait-on ? Que dirait-on ? Voilà ce que le Bois de Vincennes nous révèle.
 
Boom horses d’Emmanuel Dayan
Producteur : Kepler 22 Productions
Aide accordée : 58 000 €
Des chevaux errent sur une route, dans une banlieue de Dublin. Ce sont des « boom horses », des chevaux de la prospérité, abandonnés par leurs propriétaires car ayant perdu toute valeur marchande. J’ai décidé de suivre leur destin : des mains d’éleveurs à celle des marchands gitans, des marchés de rue aux abattoirs.
 
L’île de Julia Laurenceau
Producteur : Macalube films
Aide accordée : 50 000 €
Une île grecque à dix heures de bateau du continent. Des paysages monochromes, des cérémonies aux accents ancestraux, des regards fixes. Des images sur lesquelles s’écrivent des voix dictées par l’île et ses fantômes. Un film qui trouve sa forme dans une inquiétante étrangeté au sein d’un morceau de terre dont l’intense horizon appelle à imaginer un contrepoint à son aridité.
 
Sans cinéma de Lamine Ammar Khodja
Producteur : The kingdom
Aide accordée : 60 000 €
Un cinéaste s’en va dans la rue chercher ce que pourrait être le cinéma algérien. Des dialogues spontanés et situations improvisées découle une réalité algérienne.
 
Sociologie de famille d’Etienne Chaillou et Mathias Théry
Producteur : Quark productions
Aide accordée : 60 000 €
Entre les batailles menées par Irène Théry, au moment du mariage pour tous, et les marionnettes documentaires avec lesquelles son fils réalisateur remet en scène ses histoires de sociologue, le film creuse une question qui travaille toutes les sociétés modernes : Qu’est-ce donc qu’une famille ?