Le Muséum national d'Histoire naturelle fait le pari de la réalité virtuelle

Le Muséum national d'Histoire naturelle fait le pari de la réalité virtuelle

22 décembre 2022
Création numérique
Cabinet de réalité virtuelle
Cabinet de réalité virtuelle virtuelle Muséum national d'histoire naturelle

Toute l'année, le troisième étage de la Grande Galerie de l'évolution du musée parisien propose des expériences immersives au sein de son Cabinet de Réalité Virtuelle. Une façon ludique de comprendre l'origine de la vie sur Terre et de percer les mystères des fonds marins.


Plus besoin de bateau ni de bouteille d'oxygène pour observer la majesté des fonds marins ! Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris propose tout au long de l'année une immersion totale sous la surface de l'océan Arctique et de nombreuses autres expériences interactives dans son Cabinet de Réalité Virtuelle. Située au troisième étage de la Grande Galerie de l'évolution - accessible au tarif plein de 13 euros -, cette salle permanente embarque les visiteurs dans une grande expédition scientifique. Après une courte formation à la navigation en réalité virtuelle (utilisation du casque et des manettes) par un médiateur du musée, les participants ont ensuite le choix entre deux expériences. La première emmène les visiteurs dans un « Voyage au cœur de l'Évolution » pour découvrir les différentes étapes de la naissance de la vie sur Terre.

Cette expérience permet notamment de se familiariser avec les différentes espèces et familles qui composent le vivant, ainsi que de comprendre leur classification. Avec plus de 450 espèces représentées, qu'elles soient actuelles ou fossiles, cette exposition immersive permet de remonter jusqu'aux origines du vivant. En plus de questionner les relations de parenté entres espèces, « Voyage au cœur de l'Évolution » sonde aussi les conséquences de l'activité de l'Homme sur son environnement. Quant à la deuxième expérience, baptisée « Virtual Arctic Expedition », elle transporte les utilisateurs à bord d'un sous-marin en plein océan Arctique dans les années 1950. A 20 mètres au-dessous du niveau de la mer, les visiteurs peuvent observer bélugas, baleines et méduses géantes, avant de faire un saut de 150 ans dans le futur pour observer les conséquences du réchauffement climatique à ce même endroit.