Recul du marché de la vidéo physique : -11,6 % en valeur
Au premier trimestre 2016, les ventes TTC de DVD et de Blu-ray en France s’élèvent à 152,37 M€ en baisse de 11,6 % par rapport aux trois premiers mois de 2015. Cette évolution s’explique à la fois par la baisse de 11,3 % des revenus issus de la vente de DVD à 116,82 M€ et par le recul de 12,5 % des ventes en valeur de Blu-ray à 35,54 M€.
Les volumes de supports vidéo (DVD et Blu-ray) vendus au premier trimestre 2016 sont quasi stables (+0,7 % par rapport à 2015). Ainsi, 21,66 millions de supports ont été vendus au cours des trois premiers mois de 2016, dont 18,36 millions de DVD (+0,7 % par rapport à janvier-mars 2015) et 3,30 millions de Blu-ray (+0,7 %).
Diminution des recettes des films
Les recettes des films en vidéo sont en diminution de 13,6 % par rapport à la même période en 2015. Cette évolution s’explique par le recul des ventes de films sur DVD (-12,8 % à 58,54 M€) et sur Blu-ray (-15,1 % à 27,32 M€). En volume, les ventes d’œuvres cinématographiques sont stables à 9,57 millions de supports (DVD et Blu-ray) au cours des trois premiers mois de 2016.
Baisse de la part de marché des films français
Le cinéma français génère 18,32 M€ de recettes au premier trimestre 2016, en recul de 18,0 % par rapport au premier trimestre 2015. La part de marché des films français en vidéo recule de 1,2 point en valeur à 21,3 % (22,5 % en 2015). Les films français réalisent 11,0 % des ventes en valeur de films en Blu-ray (-1,4 point par rapport à 2015). Sur les douze derniers mois, les recettes des films français ont diminué de 17,3 %.
Baisse des ventes de films américains
Les ventes de films américains en vidéo reculent de 21,4 % à 50,20 M€ entre janvier et mars 2016. En valeur, la part de marché des films américains diminue pour atteindre 58,5 % (64,3 % en 2015). Les films américains réalisent 62,8 % des ventes en valeur de films en Blu-ray (73,6 % en 2015).
Les recettes du hors film en recul
Au premier trimestre 2016, tous les segments de marché du hors film (-9,7 % à 57,47 M€) affichent des ventes en recul. Malgré des revenus en baisse de 7,7 % par rapport au premier trimestre 2015, la fiction télévisuelle reste le premier genre du hors film en vidéo avec 62,2 % des recettes totales du segment (60,9 % en 2015) à 35,77 M€. Suivent les programmes de fiction et d’animation à destination des enfants (-10,7 % à 9,93 M€), la musique (-16,2 % à 6,37 M€), les programmes d’humour (-6,2 % à 2,59 M€) et le documentaire (-17,9 % à 2,34 M€).
Les recettes de la fiction française diminuent de 6,8 % par rapport aux trois premiers mois de 2015 à 3,73 M€. Elles représentent 10,4 % des recettes totales de la fiction, contre 10,3 % entre janvier et mars 2015. Les ventes de fiction américaine en vidéo diminuent de 12,4 % à 23,47 M€.
> télécharger le baromètre CNC-GfK de la vidéo physique 1er trimestre 2016 (format pdf)
Précisions méthodologiques :
La consommation de vidéo physique est évaluée par l’institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires et les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet et en librairies. Ces chiffres n’incluent pas les ventes en kiosques et dans les stations services. Ils excluent également le marché de la location vidéo.
Les nationalités retenues pour les œuvres cinématographiques sont celles enregistrées par le CNC.
Toutes les données présentées s’entendent toutes taxes comprises (TTC).
