Le marché du court métrage en 2022

Le marché du court métrage en 2022

Marche-d-court

Pour la quatorzième année consécutive, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) réalise une étude sur le court métrage en France. Cette étude analyse seulement la production des courts métrages (oeuvre unitaire dont la durée est inférieure à 60 minutes) aidés par le département court métrage du CNC ainsi que la diffusion des courts métrages.

A retenir

15 M€ d’aides CNC en 2022 dont 10 M€ d’aides spécifiques au court métrage

  • Des aides au court métrage renforcées par rapport à l’avant crise, à un niveau qui se maintient depuis 2 ans
  • 263 courts métrages aidés, une baisse par rapport à 2021 liée à la nouvelle sélectivité de l’aide audiovisuelle
  • Des courts métrages mieux aidés, que traduit la hausse du taux de couverture moyen des coûts par les aides CNC

Un secteur plus paritaire que le long métrage

  • 45 % de réalisatrices soutenues au titre des aides spécifiques au CNC, en légère hausse par rapport à 2021 (44 %)
  • 42 % des courts métrages aidés strictement réalisés par des femmes, 30 % pour le long métrage
  • Des coûts moyens supérieurs pour les courts métrages de réalisatrices (qui sont plus actives sur l’animation, genre plus coûteux)

Une fréquentation pour le court qui renoue avec des niveaux proches d’avant crise

  • Un nombre de films et de séances à leur plus haut niveau, avec un taux record de cinémas diffusant du court métrage (94 %)
  • Une meilleure reprise de la fréquentation avec une baisse de seulement 9% vs. l’avant crise, contre 27 % pour le long métrage
  • Une fréquentation portée par la richesse de l’offre, mais des performances par séance toujours en retrait

Un genre de plus en plus présent en VàDA et à l’international

  • Un rôle incontournable des festivals : de nombreux festivals proposent des courts métrages avec pour près de 85 % d’entre eux, une compétition de courts métrages, des festivals soutenus en premier lieu par les collectivités territoriales
  • Des chaînes nationales et régionales avec des cases dédiées et un niveau d’investissement stable en 2022 (4,5 M€)
  • Une offre en VàDA qui se développe notamment grâce aux services français généralistes (myCANAL) et spécialisés (Benshi , Shadowz)
  • Un nouveau record de ventes à l’export en 2022 pour le court métrage et une belle santé également pour le court en réalité virtuelle