Le métier de scénariste de cinéma décrypté dans un livre

Le métier de scénariste de cinéma décrypté dans un livre

14 février 2019
Les Estivants scénarisé par Valeria Bruni Tedeschi, Agnès De Sacy et Noémie Lvovsky
Les Estivants scénarisé par Valeria Bruni Tedeschi, Agnès De Sacy et Noémie Lvovsky Ad Vitam Productions/Ex Nihilo

Plusieurs plumes évoluant dans le monde du septième art transmettent leur passion du métier - et en décrivent les coulisses - dans le livre Scénaristes de cinéma : un autoportrait.


Métier de l’ombre, le scénariste de cinéma est mis à l’honneur dans un livre qui paraîtra le 1er mars aux éditions Média Diffusion. Dans Scénaristes de cinéma : un autoportrait, des auteurs lèvent le voile sur leur quotidien, leur savoir-faire et leur collaboration avec des metteurs en scène. « Sur la base d’un questionnaire auxquels ont répondu plus d’une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue », écrit ainsi la maison d’édition.

Scénaristes de cinéma : autoportrait Editions Anne Carrière

En six chapitres, ce livre aborde de nombreuses questions telles que « Peut-on vivre du métier de scénariste ? », « Comment trouve-t-on du travail ? », « Comment travaille-t-on avec un cinéaste ? » ou encore « A quoi sert un scénariste ? ». Si l’association SCA (Les Scénaristes de Cinéma Associés) a signé ce manuscrit, de nombreuses plumes ont pris part à l’écriture de ce livre. Ont ainsi participé à ce projet Guillaume Laurant (L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet), Raphaëlle Desplechin (Nos Batailles), Nadine Lamari (Qui vive), Pierre Chosson (Hippocrate) ou encore Agnès de Sacy (Les Estivants - photo). « Autour d’eux, plus de cinquante autres scénaristes de cinéma les ont soutenus dans ce travail, soit en répondant aux questionnaires, soit plus activement en relisant les textes », précise l’éditeur.

Cet « autoportrait de groupe » revient notamment sur les difficultés de ce métier de l’ombre. Des difficultés évoquées par Gilles Taurand dans son entretien donné au CNC. « Il faut une certaine souplesse et trouver la bonne distance avec la personne qui vient vous trouver (…) Il faut se mettre au service de l’univers de l’autre. On est amené à imaginer la mise en scène d’un film, dont on n’est pas le réalisateur, dans l’écriture même », confiait ainsi le scénariste d’Hôtel des Amériques et Les Egarés, deux films réalisés par André Téchiné.