Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : commission du 12 février 2010

Résultats des commissions

12 février 2010


Résultats des commissions

projets retenus lors de la commission du 12 février 2010

Molkalé mienne d'Eglal Errera
Contact : 01 43 54 96 59
Mino et sa fime Molké se sont rencontrés en 1911 à Alexandrie : il avait huit ans et elle quatre. Un an après la mort de Molké, à Tel-Aviv où ils ont émigré, Mino lui adresse un journal intime, où il rappelle les souvenirs de l'amour fou et sensuel qui les a lié pendant sept décennies.

Sheket ! d'Anat Even & Rouge Productions
Contact Jean Bigot : 01 44 75 70 52
Sheket ! est un récit qui combine trois chiinients de la conscience sur l'axe du tips et de la mémoire. Il relate les récits de fimes, très personnels, se déroulant à Tel-Aviv, ma ville. Le texte, une polyphonie de voix féminines, décrit nos points aveugles, ce que nous ne voyons pas, ne voulons pas voir, perdus dans le train-train quotidien. Les articulations entre le visible et l'occulté, dévoileront des zones de réalité niées, oubliées, refoulées.

Les 43 tirailleurs de Mireille Hannon
Contact : 06 89 12 44 28
En juin 1940, à Clamecy dans la Nièvre en Bourgogne, les Alliands fusillent 43 tirailleurs sénégalais qu'ils détiennent comme prisonniers de guerre. Les tirailleurs de Clamecy n'ont pas été les seuls à avoir été passés par les armes. Bien que protégés par la convention de Genève, de très nombreux soldats africains ont subi le même sort. Le film propose de reprendre le fil de l'histoire de ces crimes racistes.

Sderot, seconde classe d'Osvalde Lewat & AMIP
Contact Xavier Carniaux : 01 48 87 45 13
L'école de cinéma de Sderot. A 2 km de la frontière de la frontière avec Gaza. Une école qui se veut un modèle d'intégration et de cohabitation des communautés qui vivent en Israël.
Un espace clos, où la vie quotidienne entre juifs, musulmans, chrétiens, palestiniens, israéliens, radicaux de gauche, colons ultranationalistes, sans être un long fleuve tranquille, réussit tant bien que mal à se contruire…

Le centre et la périphérie de Dominique Marchais & Zadig Production
Contact : 06 28 04 51 82
Le centre et la périphérie est un film sur le territoire national. Territoire géographique, territoire comme paysage en mouvient, mais aussi territoires politiques : qui décide quoi ? quelles sont les forces en présence, quelle représentation politique pour les citoyens qui veulent agir sur leur espace de vie ? Soit une enquête sur l'écheveau institutionnel français et une immersion dans le concret territorial en suivant quelques uns des nouveaux arpenteurs du territoire (paysagiste, urbaniste, maire…).

Les deux moutons de Mamadou Konté d'Eric Pittard
Contact : 06 62 56 70 81
Voici l'étonnant voyage de Mamadou Konté. Il fut balayeur à Paris, OS dans la métallurgie, leader d'une longue grève dans les foyers d'immigrés, militant révolutionnaire, créatuer d'Africa Fête, manageur d'artistes tels que Youssou N'Dour ou Salif Keita… Toute sa vie, il a rêvé de relier les rives du fleuve Niger à celles dela Seine et les côtes africaines à celles du nord de la Méditerrannée. « j'aime bien la musique parce que ça donne du son à la géographie et à l'histoire aussi ! ».

Les secondes noces de Madame Khang de Joseph Tran Tien Duc & Ana films
Contact : 06 71 29 40 95
Vietnam. Kham déterre le corps de son père pour qu'il puisse reposer auprès de sa mère. En effectuant ce geste, en réunissant ses parents, il renoue un dialogue avec son passé et peut le faire partager à ses propres enfants.
A travers ce portrait intimiste d'une famille, c'est aussi le portrait d'HoChiMinhVille qui est tracé, entre tradition et modernité, entre poids du passé et avenir.

Comment nous avons construit le métro de Moscou de Xavier Villetard
Contact: 01 47 36 90 27
Au début des années 30, les ouvriers du métro, chapeautés par des brigades d'écrivains, sont chargés d'écrire en tips réel « l'histoire du métro de Moscou ».
Sur la base de ces écrits inédits, le film raconte la construction des priières lignes à la lumière de cette « grande utopie littéraire » laminé par les purges des années 1937-38.

Comme des lions de pierre à l'entrée de la nuit d'Olivier Zuchuat & AMIP
Contact Xavier Carniaux : 01 48 87 45 13
Entre 1947 et 1951 le gouvernient grec a interné sur l'île déserte de Makronissos près de 80 000 soldats et civils. Ils avaient participé à la résistance contre l'occupation nazie et étaient suspectés d'appartenir ou appartenaient au Parti Communiste Grec. Ils devaient y effectuer des activités de « rééducation » destinées à leur faire signer des « repentances idéologiques » pour réintégrer « le droit chiin » tracé par les idéologues de l'extrême droite nationaliste du Roi Paul. Beaucoup s'y refusèrent et subirent des tortures, souvent fatales. Parmi eux, de nombreux artistes dont le poète Yannis Ritsos qui s'est astreint à écrire chaque jour – sur des paquets de cigarettes ou des morceaux de cartons – des poèmes qu'il enterrait et qui ont pu être sauvés.