Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 12 janvier 2023

Résultats des commissions

12 janvier 2023


Le Beau est dans le pré de Clara Beaudoux
Producteur : Squawk
Aide accordée : 9 000 €
Le beau est dans le pré est un road trip en Beauce avec mon oncle Michel, agriculteur de 75 ans à la retraite, si proche et pourtant si loin de moi. « On nous dit que la Beauce c'est moche, mais regarde ! ». Michel s'adresse à moi derrière la caméra. Alors qu'un nouveau projet éolien divise le village nous partons ensemble sur les chemins de terre, à la recherche du « beau ». Un dialogue visuel et burlesque, de la poésie aux fous-rires, avec celles et ceux à qui on ne demande jamais ce qu’ils trouvent beau.

Les Fils qui se touchent de Nicolas Burlaud
Producteur : 529 dragons
Aide accordée : 14 000 €
48 ans le cinéaste est frappé d’une épilepsie foudroyante, conséquence d’un dysfonctionnement de son hippocampe, l’organe qui façonne les souvenirs. L’occasion pour lui de revenir sur vingt-cinq ans d’une téloche de rue qu’il a animée et de réfléchir à ce qui construit une mémoire collective, loin des récits officiels.

Kartli de Tamar Kalandadze & Julien Pebrel
Producteur : Habilis production
Aide accordée : 15 000 €
Kartli est le nom de l’ancien royaume de Géorgie. C’est aussi le nom d’un vieux sanatorium de Tbilissi. Désaffecté depuis les guerres abkhazes des années 1990, il abrite des dizaines de familles de réfugié.e.s. Comme un navire échoué au bord du lac qui domine la ville, le bâtiment tombe peu à peu en ruines. Les habitants protestent et manifestent pour être relogés. Rien ne change. Kartli est un lieu de vie et de mort, un palais où s’égarent les rêves d’une terre promise.

Les Larmes du jaguar de Kévin Brunet-Le Rouzic
Producteur : Dublin films
Aide accordée : 15 000 €
Camopi est un petit village isolé de Guyane Française subissant une modernisation brutale. J'y fais l'école de la forêt aux côtés de mon ami Breteau, un ancien, l'un des derniers dépositaires de la culture des Amérindiens Wayapi. Entre forêt amazonienne et République Française, capitalisme et animisme, jour et nuit, sa réalité sensible se dessine. Au rythme des chants aux esprits, des rêves et des beuveries, les frontières de nos mondes se dissolvent. J’ai été bouleversé par la situation de ce village lorsque j’étais enseignant de l’Education Nationale. Aujourd’hui Breteau me fait le cadeau de ses yeux pour voir au-delà, et ce qui m'entoure prend vie autrement.

Même si tout s’écroule de Victoria Alvares & Quentin Delaroche
Producteur : Quilombo films
Aide accordée : 13 000 €
Dans la banlieue de Recife, au Brésil, la vie de Cris est en chantier. Elle et son mari ont perdu leur emploi au début de la pandémie, ainsi que la maison dans laquelle ils vivaient avec leurs trois enfants. Enceinte de leur quatrième, Cris est en quête d’une ligature des trompes. Elle se bat pour gagner son pain en tant que micro-influenceuse virtuelle, tout en essayant de reconstruire sa maison et restructurer sa vie.

Le Polygone de Cédric Picaud
Producteur : Talweg
Aide accordée : 13 000 €
Damien se bat contre un sort que la France a jeté sur son village marqué par la guerre. Il y a plus de 60 ans, des savants sont venus dans les collines interdites pour créer le Polygone. Construit sur un champ de bataille, le centre d’expérimentation servait de zone de test pour les détonateurs de la bombe atomique française. On y faisait des explosions à base de produits hautement toxiques tout en imposant le silence. Dirigé par des ingénieurs venus de Paris, le Polygone a été construit, entretenu et surveillé par les habitants des communes alentour. Par peur ou par loyauté, ces sous-traitants n’en parlaient jamais, même au sein des familles, même quand ils tombaient malade. 10 ans après la fermeture du site, Damien sait que le Polygone a pollué les sols et les corps, mais aussi les esprits. Devenu maire de Pontfaverger-Moronvilliers, il cherche toujours à libérer la parole pour obtenir des bribes de vérité. Il veut rompre le silence, briser ce secret de famille partagé par tout un village depuis trois générations.

Sept et une font huit de Lucas Vernier
Producteur : Les films du bilboquet
Aide accordée : 13 000 €
En 1968, à 16 ans, Evelyne Noël quitte son milieu d’origine, une famille prolétaire défavorisée de Picardie, pour s’envoler ailleurs. Depuis, on ne la connaît que sous le nom d'Eve. Eve Vernier, c’est ma mère. Elle a mis son passé sous silence. Elle a sept sœurs et frères que je ne connais pas. Il est temps pour moi d’aller à leur rencontre.

Les Yeux fermés de Julien Faraut
Producteur : Ufo production
Aide accordée : 14 000 €
Exécuter un geste, imaginer un geste ou observer un geste dépend dans les trois cas de nos représentations motrices. L’utilisation du film et de l’imagerie mentale dans le sport de haut niveau nous conduit de façon inattendue aussi bien sur les traces de l’évolution humaine que sur les fondements de l’histoire du cinéma.

07 mai 2024

Forum DEENTAL à Abidjan

Du 23 au 25 avril, le CNC a organisé en Côte d’Ivoire un rendez-vous exceptionnel dans le cadre du programme DEENTAL-ACP. En rassemblant les acteurs clefs des dispositifs de soutien à la création ciném

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