documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 29 janvier 2018

Résultats des commissions

29 janvier 2018


Sami et l’odyssée de Robin Dimet
Producteur : Carthage films
Aide accordée : 13 000 €
Sami vit à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cinquantenaire érudit, Sami a pour ambition de traduire l’Odyssée d’Homère en amharique, la langue officielle du pays. Mais Sami n’a pas de domicile fixe, et pour mener à bien son projet, il doit avant tout survivre dans la mégalopole. Tantôt aidé par des mécènes ou hébergé et nourri par des amis, tantôt mendiant, Sami vogue sans relâche sur les eaux agitées d’Addis-Abeba. Aura-t-il le temps et le courage de venir à bout de sa traduction devenue le moteur de sa vie ?

La guêpe et l’orchidée de Mohamed-Sabeur Zammouri
Producteur : La chambre aux fresques
Aide accordée : 12 000 €
Un jeune migrant quitte son village, prend un bateau, débarque à Paris qu’il a découvert sur un écran de télévision et travaille. Derrière lui, son village, désert, devient encore beaucoup plus désert. De l’autre côté de l’écran, Paris, immense, devient encore beaucoup plus immense.

Passage dix fois ouverts de Stan Neumann
Producteur : Les films d’ici
Aide accordée : 13 000 €
Une exploration du Paris du philosophe allemand Walter Benjamin (1892-1940). La ville réelle des années trente, cette époque de grand désarroi qui ressemble si étrangement à la nôtre, ville où Walter Benjamin, fuyant le nazisme, a mené une vie précaire de réfugié pauvre.
Et la ville imaginaire, ce « Paris, capitale du 19e siècle », la ville de la Commune, de Baudelaire et de la Marchandise Triomphante, dans laquelle il a découvert le creuset infernal de notre modernité

La maison immobile de Caroline Le Roy
Producteur : L’image d’après
Aide accordée : 14 000 €
A la limite de la ville, entre l’autoroute et la voie de chemin de fer, existe un lieu presque abandonné, on y trouve quelques préfabriqués construits à la hâte dans les années 60 pour accueillir les pieds noirs d’Algérie. C’est là, dans ce décor improbable, entre béton et lopins de terre, qu’a vécu ma grand-mère pendant quarante ans. C’est là aussi que j’ai passé une partie de mon enfance et qu’aujourd’hui, l’association Emergence a ouvert un accueil de jour pour les familles de migrants. Le film est un portrait de ce lieu à travers le temps, les visages et les voix qui le constituent.

Jean Genet notre père des fleurs de Dalila Ennadre
Producteur : Label Vidéo
Aide accordée : 15 000 €
Dans le vieux cimetière espagnol de Larache, au bord de la mer, où Jean Genet a passé les dix dernières années de sa vie, une famille très modeste de gardiens veille avec une affection et une constance d’une profonde humanité, sur ce mort-là. Ils en ont fait – en quelque sorte – l’un des leurs, entretiennent, chacun à leur manière, une relation particulière avec lui et accueillent les voyageurs qui continuent de venir du reste du monde, pour le saluer.
La mort a rêvé d’une autre vie pour Jean Genet. Je me suis saisie de cette vie pour faire du cinéma avec elle.

Le panier de Cilia Martin
Producteur : Just like wow ! Productions
Aide accordée : 16 000 €
En nous plongeant dans la crise grecque, ce film se veut une allégorie de la résistance vue à travers un panier de légumes. Questionnant la crise et sa digestion, ce « road documentaire » retrace l’histoire d’une course folle menée par deux individus qui chaque soir en livrant des paniers de légumes aux quatre coins d’Athènes affrontent la crise avec une bonne dose d’humour et de courage pour faire face au caractère précaire et « clandestin » de leur activité.

On a toutes quelque chose de Célestine de Sonia Larue
Producteur : Paris-Brest productions
Aide accordée : 12 000 €
En 1901, Octave Mirbeau écrivait « Le journal d’une femme de chambre ». Un siècle plus tard, Célestine continue d’incarner la figure d’une femme en quête d’affranchissement. Isabelle, Julie, Katia, Véro et Sabrina se sont rencontrées autour d’une adaptation théâtrale du roman éponyme, invitées à raconter leur affranchissement au travail. Mais être libre à un prix. Isabelle, Julie, Véro, Sabrina et Katia en savent quelque chose.

Ce pays où naissent les histoires, avec Percival Everett d’Alexandre Westphal
Producteur : Senso films
Aide accordée : 16 000 €
Un écrivain américain travaillant à son prochain livre nous convie dans son «atelier». Avec lui, nous cherchons à comprendre comment naissent ses histoires. On se demande aussi ce que c’est que d’être un écrivain noir aux Etats-Unis aujourd’hui, comment dépasser les pièges du racisme ordinaire. Inscrit dans les grands espaces de l’Ouest et scandé par des lectures de textes de l’auteur, le film interroge cet étrange métier et montre qu’à sa façon satirique et absurde, Percival Everett nous raconte quelque chose de l’Amérique contemporaine.

17 avril 2024

Deuxième appel à contributions du CNC Lab

Le CNC lance le deuxième appel à contributions CNC Lab. Créé en 2023, ce laboratoire d’idées a pour objectif de réfléchir aux problématiques majeures rencontrées par les filières de l’image animée (fil

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