documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 5 avril 2018

Résultats des commissions

05 avril 2018


Disparaître de Marc Meillassoux
Producteur : Kidam
Aide accordée : 12 000 €
Disparaître est un documentaire qui explore la possibilité de disparaître à l’ère de la surveillance moderne. A travers l’histoire de plusieurs personnages, il s’intéresse aux questionnements profonds et aux détails pratiques qu’implique un acte de disparition.

Incandescence des hyènes de Nicolas Matos Ischaso
Producteur : La fabrica nocturna productions
Aide accordée : 18 000 €
En Ethiopie, les forgerons de Harar ont la réputation de se transformer en hyènes, pour rôder dans la vieille ville. Poème visuel ayant comme toile de fond l’inquiétante beauté nocturne de Harar et sa passion pour le khât, ce film nous plonge dans le travail des ferronniers éthiopiens, déclassés socialement. La nuit, derrière la modification des corps au travail et la possibilité d’une métamorphose des forgerons en hyènes, naît un basculement du réel.

Mon pire ennemi de Mehran Tamadon
Producteur : L’atelier documentaire
Aide accordée : 16 000 €
Je suis un réalisateur iranien, actuellement expulsé de mon pays par le régime iranien, à la suite de la réalisation de mon film précédent.
Mon pire ennemi montre les expériences humaines et cinématographiques que je vivrai ici en France, afin de me frayer un chemin de retour en Iran.

Nous n’avons rien à envier au reste du monde d’Isabel Pagliai
Producteur : 5 à 7 films
Aide accordée : 15 000 €
Un bus s’enfonce dans la nuit noire. Gagné peu à peu par la fatigue du voyage, les passagers s’endorment, au son lancinant de la radio qui diffuse encore la chanson «nous n’avons rien à envier au reste du monde». De quoi peut bien rêver la petite fille qui jouait tout à l’heure dans les champs ? Dans ce pays où toutes les histoires sont écrites à l’avance, j’aimerais faire le portrait de villageois qui se rendent pour la première fois à la capitale en Corée du Nord.

Quelqu’un d’autre est né d’Emmanuelle Bidou
Producteur : Iskra
Aide accordée : 12 000 €
Je suis séropositive. Mon médecin me l’annonce ce matin. La pièce se rétrécit, je transpire, ça veut dire que je vais mourir. Et je n’ai que vingt ans. On est en novembre 1989, le mur de Berlin tombe, mais pour moi, un mur vient de se dresser. Quelque chose est mort en moi, ce jour-là, et quelqu’un d’autre est né. L’histoire que ce film raconte n’est pas que mon histoire, mais celle d’une génération, la génération sida.

Togoland, projections impériales de Jûrgen Ellinghaus
Producteur : Les films de l’œil sauvage
Aide accordée : 18 000 €
En suivant le parcours du réalisateur Hans Schomburgk, qui, avant la Première Guerre Mondiale, se lança dans une aventure cinématographique inédite en Afrique de l’Ouest, Togoland – Projections Impériales propose un voyage sur un territoire où les phases successives de la colonisation allemande puis britannique et française – ont laissé des traces profondes et des souvenirs durables, parfois contradictoires. Guidé par le récit que fit du périple la comédienne Meg Gehrts, j’accomplis plus d’un siècle plus tard le trajet de l’équipe de tournage. A chaque étape, je projette in situ les films tournés à l’époque coloniale. En écho à ces archives s’élèvent alors des voix togolaises d’aujourd’hui, mémoires vivantes qui interrogent ces images et leur contexte historique, dans ce pays longtemps appelé la Musterkolonie, la « colonie modèle ».

Uaicurapa de Didier Furian d’Abreu
Producteur : Tamara films
Aide accordée : 13 000 €
Dans un petit village de l’Amazonie brésilienne, une jeune femme de trente ans dit avoir été poursuivie pendant onze ans par un « boto ». Ces cétacés gris-roses de la rivière se transforment en hommes le temps d’une nuit pour séduire les femmes riveraines et les ramener dans leur ville sous-marine.