Les organisateurs du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand ont levé le voile sur les films présents dans les trois sections compétitives. La « compétition nationale » comporte 51 films retenus parmi les 1 921 réalisations soumises dans cette section - un chiffre qui reflète « l’incroyable vitalité du format court » pour l’équipe de de l’événement.
« Il est difficile de ne pas penser aux équipes de tous ces films, qui ont dû composer avec toutes les contingences que l’on peut imaginer en termes de production, réalisation, montage, post-production. Il est, de la même façon, difficile alors, de ne pas saluer leur travail et leur signifier toute notre admiration pour ces propositions providentielles », ajoutent par ailleurs les organisateurs dans un édito baptisé La Tête haute. Confinement, histoires de famille, plongées dans des faits historiques ou encore violence sociale sont explorés dans les courts présentés cette année. Parmi les films en lice figurent par exemple Souvenir Souvenir de Bastian Dubois, lauréat du Prix Emile-Reynaud 2020, ainsi qu’Ecouter le battement de nos images d’Audrey et Maxime Jean-Baptiste.
Côté compétition internationale, le comité de sélection a retenu 78 films sur les 6 369 inscrits. « Si le confinement nous a pour beaucoup isolés en 2020, les 78 films qui composent la compétition internationale cette année mettent au centre de leurs histoires l’importance du collectif et de la communauté », explique le festival sur cette sélection représentant 55 pays. Every Day’s Like This du Canadien Lev Lewis, Affairs of the Art de la Britannique Joanna Quinn, Pas de panique du réalisateur franco-libanais Wissam Charaf ou encore Heaven Reaches Down to Earth de Tebogo Malebogo (Afrique du Sud) sont en lice.
Enfin, 26 films de 16 pays ont été retenus dans la Compétition Labo qui fête ses 20 ans. Cette section, qui rassemble « des œuvres détonantes, littéralement hors du ton », mettra à l’honneur cette année plusieurs films français parmi lesquels Empty Places de Geoffroy de Crécy, Hide (France, Canada, Hongrie) de Daniel Gray, Homeless Home (France, Espagne) d’Alberto Vázquez, Normal de Julie Caty, et Pulsion de Vincent Menjou-Cortès.
