Imaginé en 2018 par l’association Femmes contre les Intégrismes, engagée dans le combat pour l’égalité femmes/hommes et la promotion du cinéma Art et Essai, ce festival a pour vocation de mettre en lumière la création cinématographique des femmes.
Premier événement « de la région Auvergne-Rhône-Alpes entièrement dédié à la diffusion de films » tournés par des femmes cinéastes, Et pourtant elles tournent ! propose une « programmation Art et Essai s’attachant à montrer une grande diversité quant aux pays d’origine des réalisatrices et aux genres cinématographiques ».
Les séances seront « accompagnées d’un court-métrage en avant-programme » et suivies de rencontres et débats avec des invitées réalisatrices, productrices, comédiennes ou journalistes. Alors que Catherine Ruelle, journaliste cinéma à RFI, sera présente tout au long du festival pour « apporter son expérience et sa contribution aux échanges », ce nouveau rendez-vous accueillera également, Julie Gayet, marraine du festival, les réalisatrices Claudia von Allemann, Yasmine Chouikh, Sofia Djama et Eléa Gobbé-Mévellec, la productrice Naomie Lagadec ou encore les comédiennes Alina Serban et Valérie Mairesse.
Le documentaire Delphine et Carole, insoumuses de Callisto McNulty, le court métrage 14 millions de cris de Lisa Azuelos et le film L’Orphelinat de Shahrbanoo Sadat seront projetés en ouverture le 13 juin, au Cinéma Comoedia de Lyon. Neuf autres salles adhérentes au réseau GRAC (Groupement régional d'Actions Cinématographiques), situées à Lyon, Villeurbanne ou encore Rillieux-la-Pape, accueilleront les séances du festival. Le public pourra notamment découvrir Astrid de Pernille Fischer Christensen, Comme si de rien n’était d’Eva Trobisch, Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec et Rafiki de Wanuri Kahiu. L’une chante l’autre pas sera également projeté en hommage à Agnès Varda.
Pendant le festival, une tente berbère abritera « des débats, projections de courts métrages, animations en réalité virtuelle et de la sensibilisation aux droits des femmes ». Enfin, la soirée de clôture, durant laquelle seront diffusés les films Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh et Les Bienheureux de Sofia Djama, « témoignera de l’engagement de l’association à l’initiative du Festival, Femmes contre les intégrismes, aux côtés des militantes féministes algériennes ».
Outre cette association, le comité de pilotage de ce festival rassemble le GRAC et Filactions, qui mettent au service du festival leur expertise quant aux droits des femmes pour promouvoir l’émancipation des filles et des femmes, et lutter contre les discriminations et violences qu’elles subissent.
