"Vierge, les Coptes et moi (La)" de Namir Abdel Messeeh

"Vierge, les Coptes et moi (La)" de Namir Abdel Messeeh

Couverture du dossier maître du film

Lycéens et apprentis au cinéma - Dossier maître du film "La Vierge, les Coptes et moi" de Namir Abdel Messeeh

Synopsis

Noël 2009, Boulogne-Billancourt. Namir passe le réveillon avec ses parents, des Égyptiens issus de la communauté chrétienne copte installés en France depuis les années 70. Une amie de la famille a apporté la vidéo d’une apparition de la Vierge à Assiout, en Égypte. La réaction de sa mère, qui déclare voir la Vierge, donne à son fils – qui lui ne la voit pas – l’idée d’un sujet de film. La fabrication d’un documentaire sur les apparitions se met en route : Namir obtient l’avance sur recettes, échange avec son producteur sur le sujet du film, commence à filmer sa mère et à se documenter. Décidé à partir en Égypte, Namir doit composer avec certaines contraintes : l’interdiction maternelle de filmer sa famille, un budget et un temps de travail restreints et la difficulté à aborder la religion avec les Égyptiens. Au Caire, le réalisateur s’intéresse de près à l’apparition de la Vierge à Zeitoun en 1968. Mais son enquête piétine : la plupart des gens interrogés refusent de témoigner ou livrent des récits qui ne lui apportent rien. Sans l’accord de son producteur, il se rend à Assiout. Il y observe la ferveur des Égyptiens et y retrouve des cousins qu’il n’a pas revus depuis quinze ans. Dans le village d’Om Doma, il revoit d’autres membres de sa famille et les habitue à la caméra. Il découvre alors les conditions de vie difficile de ses cousins agriculteurs et évoque avec sa tante les deux premières années de sa vie passées à ses côtés. Le projet du film change radicalement : Namir décide de reconstituer avec l’aide du village une apparition mariale. Son producteur, furieux, refuse de le suivre. De retour au Caire, le réalisateur demande à sa mère de lui venir en aide : elle accepte de s’occuper du budget du film et le rejoint en Égypte. Reste une difficulté à surmonter : trouver une jeune fille, possiblement musulmane, pour jouer la Vierge. Grâce à l’aide de l’évêque d’un monastère voisin, un casting est effectué. Tout le village participe au tournage de la reconstitution et assiste amusé et émerveillé à la projection de la fausse apparition.