L’Afdas choisit la CST et Egaé pour les formations à la lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS)

L’Afdas choisit la CST et Egaé pour les formations à la lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS)

10 décembre 2021
Professionnels
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À la suite de la mise en place par le CNC d’une obligation de formation contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels, pour les bénéficiaires d’aides, l’Afdas (Assurance formation des activités du spectacle) a lancé en juin dernier une consultation, dont l’appel d’offres a été remporté par la CST (Commission supérieure technique de l'image et du son) et le groupe Egaé.

Cette consultation, également dans la continuité des actions menées par la FESAC et le Collectif 50/50, se plaçait sous l’intitulé « Comprendre, prévenir et agir contre les violences et les harcèlements sexistes et sexuels dans les relations de travail » et visait à proposer une offre de formations à l’adresse de l’ensemble des personnels, permanents ou intermittents, des secteurs représentés par l'AFDAS, notamment le spectacle enregistré (production, tournage, prestation technique, distribution et exploitation). Elle a donné lieu à la nomination de la CST et du groupe Egaé à la tête de l’organisation des formations à la lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels.

En tant que première association française de techniciens du cinéma et de l’audiovisuel fondée en 1944, la CST est experte dans les questions relatives au secteur du spectacle enregistré. Tandis que, le groupe Egaé, fondé en 2013 par Caroline De Haas et Pauline Chabbert, est spécialisé dans les questions d’égalité entre les femmes et les hommes, de lutte contre les discriminations, de la diversité et de la prévention des violences sexistes et sexuelles.

Les formations conçues par le groupe Egaé et la CST s'appuient sur les obligations de chaque employeur, vis-à-vis des violences sexuelles et sexistes, qui sont rappelées par la loi :

  • Prévenir les violences à travers notamment des plans de formation,
  • Faire cesser les violences lorsqu’elles ont lieu, ce qui implique une capacité à les détecter et à les identifier,
  • Sanctionner les auteurs des faits lorsque ces derniers sont avérés, en passant notamment par la conduite d’enquêtes internes.

L’offre de formation s’articule sous forme de plusieurs parcours adressés à des publics de professionnels différents :

  • Un parcours d’une journée, intitulé « Les fondamentaux en matière de violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) » pour tous les publics.
  • Un parcours de deux journées, intitulé « Contribuer au déploiement des mesures de lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) dans son organisation et auprès de ses collègues », pour les encadrants et encadrantes.
  • Un parcours de trois journées, adressé aux directions : « Mettre en œuvre un plan d’actions en matière de violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) et évaluer ses effets au sein de sa structure ».
  • Enfin, un autre parcours de trois journées : « Être référent·e en matière de violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) de sa structure » qui bénéficiera aux référents et référentes égalité ou harcèlement.

Ces formations sont proposées en distanciel pour l’ensemble du territoire français, mais aussi en présentiel dans 9 régions, grâce au soutien du réseau des commissions du film et des bureaux d’accueil de tournage : Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur.