Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats des commissions de 2013

Résultats des commissions

31 décembre 2013


Acasa d’Anca Hirte
Contact : ancahirte@orange.fr
Acasa, en roumain, veut dire autant « à la maison » que « chez soi ». Quand les Roumains parlent de acasa, ça veut dire la Roumanie. Mais un Roumain sur six vit actuellement à l’étranger et, se retrouvant comme des âmes errantes aux quatre coins du monde, ils passent leur temps et leurs vies en rêvant de acasa.

Armure d’Eve Duchemin
Contact SISTER PRODUCTION : sisterprod@gmail.com
Armure est un projet documentaire en immersion dans le quotidien de Marie L, 35 ans, directrice de prison pour hommes. Dans une relation singulière entre filmeuse et filmé, en balancement permanent entre intérieur et extérieur, « monde réel » et vie carcérale, alliant des questionnements intimes à une réflexion politique sur la justice et le système carcéral, Armure sera un film de lutte. Le film évoquera ainsi le combat de Marie, tant personnel que professionnel, pour poursuivre le difficile métier qu’elle s’est choisie, et qui lui coûte, à certains égards, sa vie de femme.

Behind the yellow door de Lucas Vernier
Contact : lucasvernier@gmail.com
Un jour j’ai croisé Monsieur Dille, un voisin. Il m’a envoyé une mystérieuse photo-message, me proposant de le visiter. Je n’ai jamais répondu à son invitation. Monsieur Dille, c’était Lutz Dille, un étrange photographe qui a consacré sa vie à une unique obsession : photographier les hommes dans le théâtre de la rue. Issues d’une vie multiple entre vagabondages et chambre noire ont émergé d’innombrables photographies noir et blanc. La rencontre peut toujours se produire…

Braima de Justine Lemahieu
Contact : justinelemahieu@no-log.org
A 54 ans, fatigué par une vie de travail dans le bâtiment, Braïma se retrouve au chômage, sans logement stable et sans revenus. Alors qu’il arpente Lisbonne et sa banlieue à la recherche d’un moyen de s’en sortir, il songe à rentrer en Guinée Bissau pour revoir sa fille, après plus de 25 ans d’absence.

La ballade de Hamid Jan et de Sohban Sardari de Bijan Anquetil
Contact : bijanquetil@gmail.com
En 2010, je fais la connaissance à Paris de deux jeunes Afghans : Sobhan et Hamid. Deux « voyageurs » arrivés clandestinement en Europe. Ensemble, nous tournons un film où ils racontent, le temps d’une nuit, des épisodes de leur voyage. Trois ans après, que sont devenus les deux amis ? Quelle place ont-ils trouvé dans cette Europe qu’ils ont atteinte au péril de leur vie ? Je décide de reprendre le fil de leur histoire.

Le cinéma de Marceline d’Esther Hoffenberg
Contact LAPSUS: prod.lapsus@gmail.com
De sa jeunesse marquée par l’expérience de la déportation à l’âge de quinze ans, Marceline Loridan garde l’insolence rebelle et la chevelure flamboyante, une gravité inconsolable et un sourire dévastateur. Après une première apparition comme « actrice » dans « chronique d’un été » (le film de Jean Rouche et Edgar Morin qui obtint le prix de la critique internationale à Cannes en 1961), ses réalisations, notamment avec son compagnon Joris Ivens, la plongent dans l’Algérie au moment de l’Indépendance, dans la guerre du Vietnam, et dans la Chine de Mao. Aujourd’hui, à 85 ans passés, elle se livre à un retour sur sa vie à travers ses films dans une mise en scène qui implique des ami(e)s fidèles, complices artistiques et témoins historiques. Avec humour et pudeur, elle laissera entrevoir le combat quotidien qu’exige de maintenir son activité, et sa volonté indéfectible de témoigner.

La maison de Mali Arun
Contact THE KINGDOM : mogazin@hotmail.fr
Ce film raconte le quotidien d’un homme en marge qui se bat pour continuer à vivre dans sa maison qu’il souhaite conserver à l’état de ruines. Il sera l’hommage d’un combat contre la réhabilitation, la rénovation et la bienséance, l’hommage d’une vie et d’un espace en perpétuel reconstruction, en perpétuels mouvement.

Prêts ? de Bojina Panayotova
Contact : bojinap@hotmail.com
« Prêts ? » est un film-enquête à la recherche du foulard rouge des Pionniers que j’étais censée recevoir pour marquer mon appartenance à la jeunesse communiste et que je n’ai jamais eu à cause de la chute du mur. Cette quête sera l’occasion de rencontrer la Bulgarie d’aujourd’hui et d’essayer de comprendre ce qui s’est passé depuis 1989.

Souvenirs aquatiques d’Eva Pervolovici
Contact : eva@metacult.ro
Un rituel secret, qui dure depuis plus de quarante ans : au lieu de chercher à exposer ses sculptures, une artiste les enterre dans divers endroits du monde. A travers le docu-fiction, l’artiste part à la rencontre d’elle-même, à des époques différentes de sa vie, dans différents pays et régimes politiques, en interrogeant la condition de l’artiste face à l’exploitation des oeuvres d’art. Face à l’oubli. La mémoire des pierres.

L’âcre parfum des immortelles de Jean-Pierre Thorn
Contact : jp.thorn@wanadoo.fr
Un journal intime (poétique et politique) partant d’extraits de mes films (de Mai 68 au Hip Hop dans nos banlieues) pour retrouver ce qu’en sont devenus les principaux personnages. Que reste-t-il de leurs utopies ? A travers cette quête, le surgissement de l’image que toute ma vie j’ai cachée : celle du corps de mon amante disparue à 25 ans. Au-delà des traces de cette histoire, chercher les raison profondes de mon destin : pourquoi je filme ? Pourquoi l’usine ? Pourquoi le Hip Hop ?

La frontière déplacée de Gilles Weinzaepflen
Contact : gillestoog@gmail.com
La frontière franco-allemande de 1871 s’efface dans le paysage et la mémoire. Son histoire nous fait signe aujourd’hui, à l’heure où les questions d’identité nous interrogent, dans un monde aux limites en mutation. 4056 bornes en pierre serpentent dans le Grand Est, du Luxembourg à la Suisse : combien en trouverai-je ?

Gouverner la ville de Petr Vaclav
Contact : pvaclav@free.fr
Une commune de vingt-cinq mille âmes, minée par le chômage et par les scandales politico-judiciaires locaux cherche à élire son maire.

La question sauvage de Romain Cogitore
Contact : contact@romaincogitore.com
Un fauve, qu’on croyait disparu depuis un siècle, réinvestit un massif. Des centaines de moutons se font égorger, leurs bergers se retrouvent en péril. Si les troupeaux disparaissent, la montagne retournera à l’état de friche, impraticable. Et si les derniers éleveurs abandonnent, qui restera pour peupler le massif ? Faut-il pour autant tuer le fauve ? Quelle(s) espèces(s) protéger ?

Le monde s’ouvre la nuit et se referme au petit matin de Chantal Richard
Contact : chant.rich@gmail.com
Le monde qui s’ouvre la nuit est celui où les frontières semblent s’abolir pour des garçons de vingt ans qui vivent dans un petit village du Sahel sénégalais et voyagent la nuit par les réseaux sociaux. Celui qui se referme au petit matin est un monde où tout projet de voyage, de migration ou de travail semble inaccessible à ces garçons.

Les âmes retrouvées d’Anna-Katharina Scheidegger
Contact : info.annakat@gmail.com
L’histoire pittoresque d’un village en Suisse confronté au résultat tragique du réchauffement climatique : la disparition du glacier d’Aletsch. Il s’agit d’interroger les mythes, les traditions et les rituels qui lient les habitants à ce glacier, autrefois redouté, aujourd’hui désiré.

Angel et Jeanne d’Adrien Lecouturier
Contact : adrienlecouturier@gmail.com
Dans le 13e arrondissement de Paris, Angel et Jeanne vivent au 27e étage d’une tour. Ils s’aiment éperdument et c’est pour cela qu’ils ont décidés de s’installer ensemble dans un studio. C’est l’année du bac, ils ont envie de voyager, rêver et profiter de leur nouvelle vie. Pourtant dans le huis-clos de leur appartement ils refont le monde et vivent leur histoire avec ses grandes crises passionnelles. C’est le début d’une année sans étude ni travail, une année sabbatique avec peut-être à la clé le souvenir d’un premier amour.

Cabane ou les malheurs de Marie de Stefan Mihalachi
Contact : mihalachi@gmail.com
C’est l’histoire d’une rencontre. Un roumain arrive chez une femme sur les conseils d’un ami commun. Elle est analyste. Il aime son accueil, son lieu, sa voix. Il parle, elle sait répondre. Un jour, il lit ses livres. Elle est écrivain. Elle est prof aussi. Elle donne des cours aux taulards, aux étudiants en fac. Elle habite une cabane dans un asile de fous. Lacan l’appelait Sophie.
Au bout d’un an, il lui dit : j’arrête l’analyse, j’en ai marre de mes problèmes, je veux faire un film avec vous.

La nouvelle Medellin de Catalina Villar
Contact : catavillaranadoo.fr
Sollicitée par les adolescents que j’ai filmés dans un bidonville à Medellin il y a 16 ans, je reviens dans cette ville qui était à l’époque « la plus dangereuse du monde ». Je découvre qu’elle est devenue en un temps record « la plus innovante de la planète ». L’un des icônes du changement se trouve au coeur même de ce quartier : la bibliothèque Espagne. C’est un lieu emblématique composé de trois rochers noirs imposants au bord d’un précipice… S’agit-il d’un véritable changement social ?

Tant qu’on est vivant de Juliette Achard
Contact : juachard@gmail.com
A la ferme de Belleprade, je dresse un portrait de mon frère, installé comme éleveur alors que nous n’avons aucun lien avec la terre. Clément doit affronter seul les épreuves et les obstacles, au fil des saisons, avant que l’exploitation se développe et fédère de nombreux complices autour de lui.

Bienvenue à « Nothingwood » de Sonia Kronlund
Contact : kronlund.sonia@wanadoo.fr
Portrait de Salim Shaheen, l’acteur, réalisateur et producteur le plus prolifique et le plus populaire d’Afghanistan, forcené du cinéma, auteur, pour l’instant de 108 films de série Z inspirés par Bollywood et Hollywood mais tournés dans un pays qu’il appelle « Nothingwood ».
Pendant trente ans de guerres, l’homme a échappé à bien des périls, contourné de nombreuses censures et continué à filmer sans jamais s’arrêter. Le départ des dernières troupes étrangères fin 2014 et le possible chaos qui s’en suivra auront-ils raison de sa foi dans les images ?

Histoires de la plaine de Christine Seghezzi
Contact : cseghezzi@gmail.com
Histoires de la plaine remue une terre qui n’est plus labourée et en fait jaillir des épopées et tragédies qui se mêlent aux images d’un présent qui offre peu de perspectives aux hommes et aux femmes qui l’habitent.

Knud Viktor, l’homme qui peint avec ses oreilles de Delphine Deloget
Contact : d.deloget@gmail.com
Considéré comme le premier peintre sonore, Knud Viktor a passé sa vie à enregistrer des sons microscopiques qui nous entourent… Son monde intérieur bascule, le jour où ses enfants décident de mettre de l’ordre dans quarante ans d’archives sonores et filmiques qui envahissent sa maison.

Les parcelles d’Ariane Doublet
Contact : ariane.doublet@orange.fr
Des paysans menacés d’expulsion, des maires, des promoteurs, des agronomes, des jeunes qui cherchent des terres, sont les acteurs de ce projet qui raconte un sol menacé par la chimie et la spéculation.

Suspendu à la nuit d’Eva Tourrent
Contact : Survivance – Guillaume Morel : guillaume@survivance.net
Il y a ce fil tendu entre la machine et le vide, entre le dameur et la pente, entre Guillaume et ses pensées. Chaque nuit d’hiver et à 37 ans révolus, Guillaume parcourt les pistes et la montagne pour redonner forme à la neige, effacer les traces des skieurs. Seul dans la cabine, il fait corps avec sa machine dans un équilibre fait d’allers et venues, sans cesse répétés. Il lui faut s’accrocher à la nuit, à ses zones d’ombres, inventer sa route.

 

Arnaud de Laure Portier
Contact : laureportier@hotmail.com
Elevé en milieu fermé et tout juste sortie de la prison des Baumettes, Arnaud part découvrir le monde, loin de France. Avec pour rêve de devenir un jour quelqu’un.

Jonathan G. de Mathieu Pernot
Contact : pernot.mathieu@gmail.com
Le film raconte l’histoire de Jonathan, jeune gitan actuellement incarcéré et ami proche du réalisateur qui va le retrouver dans sa cellule. A partir de nombreuses archives visuelles, l’auteur propose une traversée en images dans la vie de Jonathan.

La chambre bleue de Paul Costes
Contact : paulcostes@hotmail.com
Je propose aux membres de ma famille d’organiser un repas à l’occasion de l’anniversaire de la mort de mon père, survenue brutalement le 24 juin 2002. Un traditionnel repas de famille, hors de la tradition familiale. Pouvons-nous faire une entorse à cette tradition ? Qu’est-ce qui, de la société, de la culture, conditionne la place que nous donnons aujourd’hui à nos morts ? Autour de ces questions « graves », le film entraîne ses personnages dans une « comédie documentée », un dialogue – et des échos – entre des scènes de famille d’aujourd’hui et des archives familiales. Se dresse ainsi le portrait d’une famille de notables catholiques du sud-ouest de la France dans son rapport à la mort et à l’immortalisation de la vie de famille.

Raoul Ruiz, un compagnon secret de Alejandra Rojo
Contact TS Productions – Delphine Morel : dmorel@tsproductions.net
Les films de Ruiz sont de ceux qui interrogent : de quoi parlent-ils ? Serge Daney distinguait de tels films des produits de l’industrie, en invoquant la différence entre un véritable voyage et un séjour organisé. Ce qui rend unique un vrai voyage, ce sont les accidents magiques, les émerveillements inexplicables et le temps perdu et retrouvé à la fin du film. Tandis qu’avec le voyage organisé, le plaisir vient du respect sadique du programme. Raoul Ruiz a disparu subitement en Août 2011, en plein travail. Faire comprendre son importance, divulguer les motivations de l’artiste est une des tâches que la réalisatrice souhaite accomplir avec ce portrait iconoclaste.

Voisins du Rwanda de Bernard Mangiante
Contact : Zadig productions – Céline Nusse : celine.nusse@zadigproductions.com
Charles Rojzman, psychothérapeute français, et Médiatrice Mukayitasire, psychologue rwandaise, vont travailler ensemble pour former à la thérapie sociale (méthode élaborée par Rojzman) des personnes-relais dans plusieurs villages autour de Butare, dans la province sud du Rwanda. Il s’agit, alors que nombreux participants au génocide sortent de prison, de rendre possible leur réintégration dans leurs communautés d’origine, d’ouvrir la voie à une cohabitation pacifique et à une coopération véritable entre rescapés et ex-tueurs. Vaste programme, quand on songe à la profondeur et à la permanence de traumatismes aussi atroces. Mais il s’agit aussi, bien au-delà de ces conséquences du génocide, d’en prévenir les récidives en tentant d’endiguer la violence endémique à tous les échelons de la société.

 

African river de Marc Picavez
Contact : picamarc@hotmail.com et LES FILMS DU BALIBARI balibari@balibari.com
Les marins engagés dans la marine marchande transitent dans un monde « à part », où le temps interminable de la mer alterne avec celui, accéléré, de l’escale. Ce sont le plus souvent de jeunes hommes au style urbain, recrutés par des écoles affichant le slogan « See the world for free ».
Je cherche à rendre compte de « leur » monde, ces espaces invisibles qui véhiculent la matière de « notre » monde.

Le café se boit en jurant de Luigi Brandi
Contact BALDANDERS FILMS – Elsa Minisini : elsa.minisini@baldandersfilms.com
A travers un dispositif scénique ludique à la frontière entre réalité et fiction, Le café se boit en jurant est un film documentaire qui raconte comment les habitants de Caulonia, un petit village de Calabre à l’abandon, trouvent dans leurs jeux et leurs mises en scène, la possibilité d’émergence d’une parole politique et communautaire qui leur permet de s’arranger avec l’existence et d’affronter la vie.

Les enfants de Marthe de Chloé Andries et d’Aline Capelle
Contact LES FILMS DU NORD – François Ladsous : smr@euroanima.net
Les enfants de Marthe, c’est un voyage dans un internat catholique hors normes, perdu dans la campagne du Nord de la France. Vingt ans après y avoir été pensionnaire, une des réalisatrices revient sur les lieux de son enfance, le temps d’une chronique en huis clos de cet établissement.

Strangers de Florian Namias
Contact TAMAM FILMS – Sonia Feltesse : sonia.feltesse@tamamfilms.fr
Aran : au large de l’Irlande, trois îles aux accents lunaires et battues par les vents. Au milieu de ce peuple qui fut longtemps un des plus isolés d’Europe, plusieurs étrangers, venus de toutes les régions du monde, s’installent peu à peu, captés par la révélation d’un territoire intime ignoré jusqu’alors. J’enregistre ma rencontre avec l’île, et la fait résonner avec la leur.

 

 

Sauvagerie de Rémi de Gaalon et Jonathan Le Fourn
Contact : thomas@haikufilms.fr
Au Para, entre l’Amazonie et l’urbanisation galopante, les espaces sont immenses et la fièvre de conquête des hommes prend une tournure incontrôlable. Macondès le camionneur, Avelar le reporter et Mudjere l’indien nous entraînent sur cette ligne de front, où la raison moderne est aux prises avec la sauvagerie.

Le fils du cyclone de Pablo Dotta et Bruno Flament
Contact : aum.editions@wanadoo.fr
Après le passage dévastateur du dernier ouragan, Gibara, petit port de pêche tranquille de l’Oriente cubain est en partie avalé par des vagues gigantesques. Tout est à reconstruire… Au bar « El Impulso », on chante des boléros, on commente la vie, celle d’hier et celle de demain…

Mais, où est donc Bourbaki ? d’Emmanuelle Franc et Stéphane Larrat
Contact : emmanuellefranc@wanadoo.fr
Bourbaki est un mathématicien français, né en 1934, toujours jeune et productif. Auteur de quarante tomes des éléments de mathématique, cinq fois médaillé Fields (Nobel), il vivrait en donnant des cours de belote dans un café de Clichy. Certes Bourbaki est un mystère mais il suffit d’aller sur Wikipédia pour découvrir qu’il s’agit d’un hétéronyme, d’une bande de brillants mathématiciens et non moins joyeux drilles qui ont reconstruit de fond en comble toute la science mathématique de 34 à 80. Quatre générations plus tard, les jeunes Bourbaki poursuivent l’aventure humaine et scientifique.

L’homme le plus fort du monde de Louise Hémon
Contact : hemon.louise@gmail.com
Gaëtan vit dans un hameau isolé des Hautes-Alpes. Depuis l’âge de vingt ans, il se consacre au culturisme. Il cherche à repousser les limites de son corps et les montagnes qui l’entourent forment le décor de son péplum intérieur.

La plume du peintre de Marie Ka
Contact : mogazin@hotmail.fr
Tous les quinze jours, Antoine cinq ans, passe le week-end avec son père dans un petit village de Haute-Marne. Le temps leur est compté, condensé (comme le temps du film). Deux jour à faire, refaire, comprendre c’est peu. C’est l’histoire d’une transmission jusqu’à sept ans l’âge de raison, jusqu’à ce qu’Antoine trouve seul son chemin et tienne, à son tour, entre ses doigts la plume du peintre.

La vie en YouTube d’Anna Zisman
Contact : sisterprod@gmail.com
C’est une histoire qui se raconte avec des morceaux de vie empruntés à une centaine de personnes. Des hommes, des femmes, des enfants, un peu de chiens aussi.
Des fragments de vies, tous prélevés sur YouTube, qui composent finalement une seule histoire. Celle d’un personnage qu’on devine, hybride, évanescent, qu’on voit naître, tomber amoureux, travailler, vieillir, aimer, éprouver le temps qui passe. Il vit sous nos yeux. Sur YouTube.

Kamen de Florence Lazar
Contact : sisterprod@gmail.com
Depuis plusieurs années, l’Eglise orthodoxe de la République Serbe de Bosnie et les nationalistes serbes se construisent un passé fabriqué de toute pièces. Exhumer, transformer et déplacer les pierres renvoie à d’autres déplacements qui ont bouleversé la Bosnie entre 1990 et 1995 : le déplacement massif des populations sous-tend un nouveau partage du territoire. Cette histoire où se disputent pouvoir et religions, nationalisme et mémoires individuelles renvoie aux tensions géopolitiques propres aux fondations de l’Europe. Elles en sont même le point aveugle.

Moi, Raul Reyes de Juan José Lozano et Antoine Germa
Contact : marc@dolcevita-films.com
1er mars 2008 : Raul Reyes, numéro 2 des FARC, la plus ancienne guérilla communiste du monde, traqué dans la jungle comme une bête, est tué par l’armée colombienne.
11 septembre 2001 : il paradait pourtant aux portes du pouvoir. Entre les deux, à l’image de son organisation, « la guerre contre le terrorisme » a précipité sa fuite en avant et sa chute. Un destin tragique qui raconte la mort d’un monde, avec le naufrage des idéologies révolutionnaires, et l’avènement d’un nouveau, le nôtre.

Evriacum de Dorinne Brun et Julien Meunier
Contact : dorinebrun@gmail.com
Evriacum, ville aujourd’hui disparue, rêvée et élaborée par de jeunes urbanistes au début des années 70, matérialise le projet d’une société meilleure. Ses concepteurs croient dans l’avenir qu’ils construisent, ils font des enfants et les filment. Mais tandis que les entrepreneurs annoncent des perspectives de bonheur dans des films promotionnels, le film progresse vers un futur de plus en plus artificiel. Le récit d’une utopie à travers les archives des villes nouvelles de la région parisienne.

Marche ! Marche ! de Martin Verdet
Contact : verdet.martin@neuf.fr
Dans les années 1990, le poète et homme de radio Franck Venaille tombe malade : Parkinson. Il décide de marcher le long de l’Escaut, mu par l’étrange idée qu’il guérira s’il plonge sa main à la source du fleuve. Au fil de cette marche naîtra un poème majeur, La Descente de l’Escaut. Une vingtaine d’années plus tard, pour continuer de combattre et de résister, le poète invente ludiquement une forme de road-movie en huis-clos, disant son poème dans le bureau où il l’écrivit, pour un nouveau voyage, cette fois immobile. Il est accompagné d’un comédien comme un double burlesque, d’un Nagra et de dizaines d’objets. Structuré par le poème, le film interroge la dimension physique de la création « le corps d’où jaillit la parole ».

Gens des blés de Harold Vasselin
Contact : paysdesmiroirs@free.fr
Qu’est-ce qu’un « bon » blé ? Qu’est-ce qu’une « mauvaise » herbe ? Le film va vers les gestes qu’il y a entre des humains et une plante. Il interroge ces relations variées d’Homme et de Nature qui sont engagées dans les actes de la domestication.

 

 

A quoi pense Madame Manet (sur son canapé bleu) ? d’Hervé Le Roux
Contact : h.le.roux@wanadoo.fr
Une image : un pastel d’Edouard Manet « Portrait de Madame Manet sur un canapé bleu ». Une question : à quoi pense Madame Manet, sur son canapé bleu ?

Alain Gheerbrant, l’homme troué de Raphaël O’Byrne
Contact : raphael.obyrne@aliceadsl.fr
Portrait d’Alain Gheerbrant, tour à tour poète, éditeur, explorateur, cinéaste, musicologue.

Autour du puits de Manuela Frésil
Contact : manuela.fraise-ile@wanadoo.fr
A Paris, dans le quartier de la Goutte d’Or, des femmes africaines parlent de leur histoire « avec » l’amour. Utilisant les codes de la tradition orale propre aux littératures africaines, les histoires intimes des unes et des autres deviennent conte, fable, saga.
Et les enfants découvrent enfin l’Histoire de leur mère.

Briques réfractaires de Quentin Ravelli et Marguerite Vappereau
Contact : quentinravelli@hotmail.com
Des carrières d’argile aux crédits immobiliers impayés, le ladrillo, la brique espagnole, incarne l’euphorie puis la faillite économique d’un pays. Usines au ralenti, « villes-fantômes » curieusement habitées, luttes populaires contre les expropriations orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise permet de donner un nouveau visage à la crise, qui ressemble plus à une suite de renaissances, de détournements et d’inventions qu’à un marasme collectif.

Mines d’or de Ben Russell
Contact : jk@kinoelektron.com
Des mines d’or illégales et violentes du Surinam, jusqu’aux grandes mines d’entreprises de Laponie, elles représentent toute la cupidité que nous avons en commun.

Norilsk, prison de glace de François-Xavier Destors
Contact : fxdestors75@gmail.com
Perdue dans le désert glacé de l’immense Sibérie, Norilsk est la ville la plus septentrionale du monde. Depuis la création sur les cendres d’un des goulags les plus terribles d’Union Soviétique, la ville est une prison industrielle où les mentalités semblent figées par le temps. « Ville fermée », inaccessible, Norilsk cristallise l’ambivalence de la mémoire soviétique et ses enjeux identitaires contemporains.

Por segunda vez (pour la deuxième fois) de Virginie Guittard
Contact : virginie.guittard@gmail.com
Inauguré en 1961 par le gouvernement révolutionnaire, le Cine Móvil apportait le cinéma à ceux qui n’avaient pas accès aux salles dans les régions isolées de Cuba. Ce road-movie suivra le fil des projections de deux films réalisés à cinquante ans d’intervalle, dont le premier film de zombie cubain. Sur le parcours, il retracera l’histoire du Cine Móvil, en revenant sur les lieux les plus insolites qu’il visitait autrefois.

Roberto ou la biographie inventée de Nicolas Lasnibat
Contact : contact@lafabricanocturna.com
Dix ans après sa mort, un voyage personnel et biographique sur la vie et l’oeuvre de l’écrivain d’origine chilienne Roberto Bolaño, expatrié et cosmopolite, qui malgré la solitude et la maladie, a bâti en seulement une décennie une oeuvre littéraire considérée comme l’une des plus grandes de l’entre-deux siècles.

Sur nos pas de Matthieu Chatellier
Contact : mtchatellier@hotmail.com
Dans un centre de rééducation, des femmes et des hommes, récemment amputés, s’entrainent jour après jour pour retrouver leur autonomie. Le film suit le chemin emprunté et interroge le statut du corps.