Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission du 4 décembre 2020

Résultats des commissions

04 décembre 2020


La Base de Vadims Dumess
Contact : vadims.dumess@gmail.com
Le long-métrage La Base plonge les spectateurs au sein du centre de transit isolé de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle - un endroit singulier, hors du temps, où les chauffeurs de taxi parisiens de tous horizons, munis des caméras de leurs smartphones, se réapproprient le temps et l’espace, et préservent leur mémoire face aux catastrophes imminentes de la mobilité.

L’Effet Bahamas d’Hélène Crouzillat
Contacts : helene.crouzillat@gmail.com
LES ALCHIMISTES : Loïs Rocque : lois@alchimistesfilms.com
L’Effet Bahamas révèle le drame d’une disparition à l’œuvre, celle d’une caisse mutualiste, l’Assurance chômage. Lourdement endettée par une mystérieuse épidémie qui frappe les chômeurs, « l’Effet Bahamas », la caisse semble vivre ses derniers soubresauts. Pourtant, elle n’a jamais été autant nécessaire à la population confrontée à une précarité grandissante. Et si la disparition de la caisse sociale était une destruction programmée ?

Et la vie continue ? de Racha Baroud & Roy Arida
Contacts : racha.baroud@gmail.com - royarida@hotmail.com
STANK : Roy Arida : royarida@hotmail.com
En 2010, Roy tourne un film au Liban : Ba’adana, l’histoire d’un couple qui se délite à l’approche du départ du jeune homme pour un ailleurs qu’il s’imagine meilleur. Une scène du film avait été tournée dans le port de Beyrouth avec la participation de trois employés rencontrés sur place. Le 4 août 2020, 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium négligemment stockés dans le port provoquent une des plus grosses déflagrations de l’histoire. 200 personnes y laissent leur vie. 5000 sont gravement blessées. Suite à la catastrophe, Roy et Racha partent à la recherche des trois employés qu’il avait fait jouer dans son film 10 ans auparavant.

La Ligne claire de Dominique Marchais
Contacts : dominiquemarchais@free.fr
ZADIG PRODUCTIONS : Maxime Springa : maxime.springa@zadigproductions.com
De prime abord La ligne claire est le portrait d'une rivière, mais très vite le film devient le portrait d'une famille de rivières, d'un bassin versant, celui de l'Adour et des Graves pyrénéens. Donc le portrait d'un territoire raconté par son eau, par ses eaux.

Outrenoir d’Elsa Oudry
Contacts : elsaoudry@gmail.com
LES FILMS DE LA PEPINIERE : Claire Marty : c.marty@lesfilmsdelapepiniere.fr
Dès que j’ai vu Fabienne danser, j’ai su qu’elle m’emmènerait dans un autre monde, au-delà du langage. C’était la première fois que je voyais un corps tout entier parler. Fabienne est une danseuse malvoyante. D’ici quelques mois, elle sera totalement aveugle. D’un foyer de réinsertion où elle provoque des enfants en rupture avec le monde, au cours qu’elle prend pour perfectionner son geste, aux plateaux de danse contemporaine où elle se risque, j’enregistre depuis une année son corps qui se bat et qui fonce vers son destin. Danser c’est rendre visible ce qui est caché.

Retour d’Adrien Genoudet
Contact : adrien.genoudet@gmail.com
Il y a cent ans, un banquier philanthrope, Albert Kahn, faisait son premier tour du monde. Il voulait voir de ses propres yeux, tout ce qui, selon lui, à l’aube du XXème siècle, était sur le point de disparaître à jamais. Un siècle plus tard, alors que nous n’avons jamais autant parlé de notre disparition, de notre effondrement, de la fin du monde, je décide de le suivre, de faire retour, de faire le même chemin, étape par étape, avec les images qu’il nous a laissées, avec ses « Archives de la planète ». Aller à la rencontre des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui sont encore là, dans les mêmes lieux, avec un désir : leur montrer ces images d’hier, pour savoir comment ils imaginent, rêvent, pensent leur vie, leur planète, leur monde, aujourd’hui et dans les cent prochaines années.

Une arme à la main, j’ai traversé le désert de Laurence Garret Decoufle & Juan Manuel Sepulveda Martinez
Contacts : laurencegarret@gmail.com ; fragacine@gmail.com
Une arme à la main, j'ai traversé le désert conte la quête d'un espace à soi de Daniel Aaron Torres. Une élégie entre son enfance dans le Nord du Mexique, une adolescence en Utah dans la vallée des Mormons, la guerre en d'Irak en tant que jeune marine et un retour épique à Tijuana. Daniel Torres est habité par l'idée que l'esprit de sa grand-mère, jadis chamane, lui a sauvé la vie