Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission du 21 septembre 2011

Résultats des commissions

21 septembre 2011


commission du 21 septembre 2011

Cyasa, portrait d’un tueur de Philippe Van Leeuw & Les Films du poisson
Contact Estelle Fialon : estelle@filmsudpoisson.com
Je ferai le portrait d’un homme, Cyasa, acteur du génocide, tueur, qui a été condamné par la justice du Rwanda et qui s’est repenti. Le film se présentera comme un face à face entre le prévenu et un enquêteur, une série d’entretiens qui reprendront le parcours de cet homme et tenteront d’établir ses responsabilités et sa place dans le dispositif génocidaire.

Killing time de Lydie Wisshaupt-Claudel & Cellulo prod
Contact Sébastien Téot : contact@celluloprod.com
A travers une déambulation dans la ville de Twentynine Palms (Californie), voisine de la base militaire du même nom, le film accompagne de jeunes Marines, tout juste rentrés d’Afghanistan ou d’Irak, dans leurs rencontres et leurs relations avec les habitants.
Face à l’imperturbable normalité du monde civil, ils tentent de combler le vide intérieur laissé par le front ; La ville se révèle alors une antichambre de l’Amérique, où se confrontent et se déconstruisent les images mythologiques du soldat et de son pays.

Le parc de Petit-Bourg de Catherine Adda
Contact : catadda@wanadoo.fr
Une traversée des temps sur un petit territoire de l’Ile-de-France à Evry.

Pastorales électriques de Ivan Boccara
Contact : ivanboc@free.fr
Pastorales électriques montre la modernisation des montagnes marocaines, l’exode rural des villages d’altitude et leur électrification en parallèle. Dans ces zones isolées où les habitants vivent à la bougie depuis des siècles, le film questionne l’interaction entre l’arrivée de cette ligne électrique et les habitants.

Physiopolis de Guillaume Massart et Adrien Mitterrand & Tryptique Films
Contact Charles Habib-Drouot : triptyque.films@gmail.com
Il n’y a que par hasard qu’on peut découvrir l’île de Physiopolis, bien dissimulée dans un creux de la Seine. Découverte d’un lieu unique et fantastique, tenu secret par ses occupants – un restant d’utopie menacé par la modernisation et la standardisation. Témoignage d’un rêve, parti en lambeaux.

Retour à Newcastle de Simon Ross
Contact : smross@62avenue.com
Je suis né à Newcastle on Tyne, archétype de la ville du nord de lʼAngleterre. À sa vie chaleureuse dans les pubs, ses mines de charbon et l'incroyable esprit de solidarité de sa classe ouvrière, j'ai dit "Non merci". Et je me suis sauvé de là le plus vite possible. J'avais 18 ans.
Mais apparemment, même s'il a eu les idées tordues par un petit séjour de 35 ans sur le continent, un "Geordie" n’oublie jamais ses racines. Je reviens aujourd'hui pour fouiner entre mes souvenirs et l'image de cette ville mythique pour les Anglais. Imposteur, moi ? Bien sûr, comme tout le monde…

Les tourmentes de Pierre-Yves Vanderweed & Zeugma Films
Contact Michel David : mdavid@zeugmafilms.fr
La tourmente est une tempête de neige qui sévit sur les Monts Lozère. Elle égare ceux qui se trouvent pris en son sein. A partir des récits et de la vie de ceux qui la connaissent, qui l’ont éprouvée, qui la craignent, ce film révèle, au travers de cet incident climatique, les tourments des hommes ainsi que la relation intime qui les unit à la nature.

Les vallées de l’autre côté de Corinne Sullivan & Petit à Petit production
Contact : corinnesullivan@yahoo.com
Nodzari quitte la banlieue de Tbilissi pour s’installer avec sa femme et ses enfants dans un territoire déserté des montagnes du Caucase, la Khevsureti. Nourri de l’imaginaire collectif construit autour de ce territoire, il cherche à donner vie au village en ruine de son enfance. Le film l’accompagne dans sa confrontation avec un temps passé qu’il rêve de reconstruire. Les vallées de l’autre côté est un cheminement dans un pays fantasmatique, dans une terre lointaine et mythique qui s’invente sans cesse.

Via Capodimonte, 13 de Chloé Inguenaud
Contact : c.inguenaud@gmail.com
Dans le quartier de la Sanità, à Naples, dans une rue prise entre deux hautes parois de tuf, quatre générations de femmes vivent dans un espace exigu, une pièce, une porte et une fenêtre donnant sur la rue. Sous leurs pieds courent encore d’immenses catacombes où gisent des milliers d’ossements de morts anonymes. Auparavant on priait avec ferveur pour libérer ces âmes du purgatoire. Aujourd’hui les hommes ont abandonné les lieux, et les femmes semblent comme captives d’un quotidien éternel.