Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission du 8 juillet 2013

Résultats des commissions

08 juillet 2013


Bienvenue à « Nothingwood » de Sonia Kronlund
Contact : kronlund.sonia@wanadoo.fr
Portrait de Salim Shaheen, l’acteur, réalisateur et producteur le plus prolifique et le plus populaire d’Afghanistan, forcené du cinéma, auteur, pour l’instant de 108 films de série Z inspirés par Bollywood et Hollywood mais tournés dans un pays qu’il appelle « Nothingwood ».
Pendant trente ans de guerres, l’homme a échappé à bien des périls, contourné de nombreuses censures et continué à filmer sans jamais s’arrêter. Le départ des dernières troupes étrangères fin 2014 et le possible chaos qui s’en suivra auront-ils raison de sa foi dans les images ?

Histoires de la plaine de Christine Seghezzi
Contact : cseghezzi@gmail.com
Histoires de la plaine remue une terre qui n’est plus labourée et en fait jaillir des épopées et tragédies qui se mêlent aux images d’un présent qui offre peu de perspectives aux hommes et aux femmes qui l’habitent.

Knud Viktor, l’homme qui peint avec ses oreilles de Delphine Deloget
Contact : d.deloget@gmail.com
Considéré comme le premier peintre sonore, Knud Viktor a passé sa vie à enregistrer des sons microscopiques qui nous entourent… Son monde intérieur bascule, le jour où ses enfants décident de mettre de l’ordre dans quarante ans d’archives sonores et filmiques qui envahissent sa maison.

Les parcelles d’Ariane Doublet
Contact : ariane.doublet@orange.fr
Des paysans menacés d’expulsion, des maires, des promoteurs, des agronomes, des jeunes qui cherchent des terres, sont les acteurs de ce projet qui raconte un sol menacé par la chimie et la spéculation.

Suspendu à la nuit d’Eva Tourrent
Contact : Survivance – Guillaume Morel : guillaume@survivance.net
Il y a ce fil tendu entre la machine et le vide, entre le dameur et la pente, entre Guillaume et ses pensées. Chaque nuit d’hiver et à 37 ans révolus, Guillaume parcourt les pistes et la montagne pour redonner forme à la neige, effacer les traces des skieurs. Seul dans la cabine, il fait corps avec sa machine dans un équilibre fait d’allers et venues, sans cesse répétés. Il lui faut s’accrocher à la nuit, à ses zones d’ombres, inventer sa route.