Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission de décembre 2007

31 décembre 2007

Portrait de Carmen de Hélène Marini
Producteur : Sésame Film
Modeste sous-traitante, Carmen a eu l’audace d’intenter un procès à Chanel pour vol et contre-façon, et vit ses derniers mois avant la faillite. Mais l’histoire de Carmen commence bien avant, et va bien au-delà de cette actualité éphémère : faire son portrait, c’est aller à la rencontre du mystère d’une personnalité hors norme, qui, dans les plus grands périls, du Kosovo à la Biélorussie, est allée réparer des destins de femmes fracassées par l’histoire. Avec, pour viatique, ce dont nulle faillite ne pourra jamais la priver : la hache de son père et la machine à tricot de sa mère.

L’oeil de verre de Frédéric Compain
Producteur : De Films en Aiguille
Pour la première fois dans l’histoire médicale un patient atteint d’une maladie de dégénérescence mentale (Alzheimer) est arrivé à communiquer ses pensées et ses sentiments de l’intérieur même de la maladie. William Utermohlen a peint (et sans doute est-il le seul au monde à l’avoir déjà fait) la lente et méthodique dégradation de son cerveau.

Mon grand-père Léon Trotsky de Bernard Mangiante
Producteur : Aber Images
A 81 ans, Esteban Volkov-Bronstein est la dernière personne vivante à avoir connu intimement son grand-père, Léon Trotsky. Dès l’âge de six ans, il a subi les répercussions de l’engagement de son grand-père contre la dictature stalinienne. Exils successifs, disparition de tous les membres de sa famille, assassinat de son grand-père en 1940 : Esteban a dû assumer sa part d’une destinée qu’il n’avait pas choisie. Lui aussi, il a payé cher la défense de l’esprit d’octobre 1917, mais il en défend toujours la mémoire et l’honneur.

Le Mur du fond (ex. L’anti-faussaire) de Anne Chaniolleau & Dominique
Marchais
Producteur : 13 Production
En suivant pas à pas, la fabrication d’un fac-similé en trois dimensions du célèbre tableau de Véronèse Les Noces de Cana, et son rapatriement dans le réfectoire du monastère de San Giorgio Maggiore à Venise, lieu pour lequel il a été conçu, nous questionnerons le monde de l’art contemporain, l’institution muséale, les notions d’original et de faux, en espérant approcher au plus près du mystère de la valeur.