Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 1er juillet 2019

Résultats des commissions

01 juillet 2019


Caiti blues de Justine Harbonnier
Producteur : Sister productions
Aide accordée : 15 000 €
Caiti Lord a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des hamburgers en forme de cœur. Dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique (USA), cernée par le désert, les extraterrestres et Trump, elle chante. Un blues.

Cinéma lodwar d’Emmanuel Dayan
Producteur : Wendigo films
Aide accordée : 12 000 €
C’est un cinéma au milieu de nulle part. Une hutte de tôle ondulée où les hommes et les femmes viennent regarder des histoires de l’aube jusqu’en début de soirée.
Ici chaque DVD projeté sur l’écran est le prétexte d’un nouveau récit : de Bollywood à Terminator, chaque spectateur se raconte à travers le film qu’il aime. Les espoirs, les tristesses, les deuils, se reflètent dans les films, mais aussi le quotidien de la sécheresse, et les vols de bétail. Film par film, continent par continent, le monde vient se dévoiler à Lodwar, et Lodwar à nous.

L’escalier de Christophe Loizilon
Producteur : Les films du rat
Aide accordée : 7 500 €
Dans deux ans, un ascenseur va être installé dans mon immeuble, détruisant la cage d’escalier. Je monte cet escalier depuis 17 ans jusqu’à chez moi au sixième étage. Je veux filmer l’histoire de cet escalier construit en 1860 et saluer les arbres forestiers et fruitiers qui le constituent. Le film, composé d’un long plan-séquence est le regard subjectif d’un homme qui monte ces six étages. Cette ascension cinématographique commence sur le pommeau de bois de la rampe au rez de chaussée et se termine au 6e étage, par la vue en plongée de la cage d’escalier vide où prendra place l’ascenseur. La bande son nous raconte ce qu’a vu et entendu depuis 160 ans cet escalier, personnage principal de ce film.

Mémoires sauvées du vent d’Arnaud Des Pallières
Producteur : Les films Hatari
Aide accordée : 16 000 €
Mémoires sauvées du vent est un projet de collection d’une dizaine de films courts de durées variables, composés exclusivement de plans issus d’un fonds américain d’archives cinématographiques. Montés selon un principe d’alternance de plans et de cartons, les films racontent des histoires venant de la littérature, de témoignages anonymes ou d’enquêtes sociologiques. Ces histoires sont contemporaines des archives utilisées.

Moonlight solos de Tamara Erde
Producteur : Les films de la butte
Aide accordée : 15 000 €
« Moonlight solos » est un documentaire d’émancipation qui vous emmène dans une nuit sans fin, à l’intérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem. Une rencontre avec ses habitants, leurs peurs, leurs rêves et leur quête d’identité.

Les sorcières de l’Orient de Julien Faraut
Producteur : Ufo production
Aide accordée : 16 000 €
Voyage à la rencontre d’anciennes joueuses de volley-ball japonaises aujourd’hui septuagénaires, surnommées dans le passé les sorcières de l’Orient, du fait de leur performance et de leur entraînement extraordinaire. Depuis la formation de l’équipe à la fin des années 50 au sein de l’usine textile qui les emploie, jusqu’à leur victoire aux jeux olympiques de Tokyo en 1964, les souvenirs réels et les récits légendaires remontent à la surface et se mélangent inextricablement.

Traumascape de Vincent Pouplard
Producteur : A perte de vue
Aide accordée : 12 000 €
A Belfast, vingt ans après la fin de la guerre civile, les affrontements communautaires perdurent et ont migré sur un nouveau terrain : celui du patrimoine visuel et culturel. Traumascape prend le parti d’une immersion au sein de l’industrie touristique et des événements commémoratifs pour questionner les enjeux de cette guerre d’image(s) et interroger la gestion d’un passé traumatique.

Un silence de Sophie-Catherine Gallet
Producteur : Les poissons volants
Aide accordée : 10 000 €
Jeune femme française et lettone, porter ces deux cultures m’a longtemps paru anodin. Jusqu’au jour où, en marge de mes études, j’ai découvert une Lettonie tiraillée entre glorification de la résistance au soviétisme et silence absolu concernant la période de l’occupation allemande. Dans un jeu de résonances singulières, j’ai bientôt compris que ce silence se retrouvait jusque dans ma famille, habitée, elle aussi, par le non-dit. Mon film est tout autant une enquête autour de cette omerta familiale et nationale, qu’une tentative pour comprendre la complexité des perceptions différentes d’une même histoire.

Le violet des anémones velues de Joanna Grudzinska et Maya Haffar
Producteur : Les films du bilboquet
Aide accordée : 16 000 €
De Zuzanna Ginczanka, il ne reste presque rien, sinon quelques images de sa beauté imprenable, et surtout une œuvre poétique inclassable : érotique, féministe, ironique et révoltée. A l’occasion de sa première traduction en français, je pars sur les traces de celle qui fut l’égérie du monde littéraire varsovien des années 30 et dont le destin fut tragiquement lié à celui des juifs d’Europe. Davantage qu’une biographie, ce film se veut le portrait sensible et fragmenté de cette créature insaisissable, qui fait du corps du texte un texte du corps, et dont les cris de libertés poétiques résonnent impérieusement dans l’Europe d’aujourd’hui.

 

07 mai 2024

Forum DEENTAL à Abidjan

Du 23 au 25 avril, le CNC a organisé en Côte d’Ivoire un rendez-vous exceptionnel dans le cadre du programme DEENTAL-ACP. En rassemblant les acteurs clefs des dispositifs de soutien à la création ciném

...