documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 2 octobre 2018

Résultats des commissions

02 octobre 2018


L’âge d’or de Jean-Baptiste Alazard
Producteur : Stank
Aide accordée : 10 000 €
Titou va avoir quarante ans. Il vit perché dans une bergerie sous les falaises des Corbières à mi-chemin entre la terre et le ciel, entre les cultures viticoles intensives et les parcs éoliens, sans eau courante ni électricité. Avec Soledad, qui habite dans une caravane un peu plus loin, ils fabriquent leur vin, composent leur musique et vivent d’amour comme on cultiverait à la lettre la résistance.

Athénian material de Laure Vermeersch
Producteur : Les films d’ici
Aide accordée : 15 000 €
Nous traversons Athènes du centre jusqu’aux marges de la ville où brille la mer surplombée par la décharge Phyllis (verdure en grec). Les invisibles charrient la matière, déchets ou trésors, objets d’avidité et d’angoisse. Ils sont éboueurs, militants écologistes, chiffonniers et tziganes ferrailleurs. Thomas prédit une crise généralisée des déchets d’ici deux ans, mais sa femme Aphrodite est en charge des ordures de la région. Et si les illégaux étaient les seuls recycleurs de la ville ?

La chambre d’Alice de Camille Holtz
Producteur : Sancho et compagnie
Aide accordée : 10 000 €
Alice a 19 ans. Elle ne va plus à l’école et ne trouve pas de travail. Depuis deux ans, Alice passe ses journées seule, connectée au monde extérieur par les réseaux sociaux qu’elle consulte en permanence sur son téléphone et son ordinateur. C’est sur Facebook qu’elle a fait la connaissance de Dimitri, son premier amour qui vient la voir régulièrement. Aujourd'hui, elle a décidé de passer son permis de conduire, première étape pour s’en sortir…

Dieu est une femme de Andres Peyrot
Producteur : Industrie Films
Aide accordée : 13 000 €
1973. Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur et cinéaste oscarisé, s’envole pour le Panama avec sa fille Akiko, âgée de quatre ans, pour tourner le film sur une tribu matriarcale : les Kunas. Confisqué par une banque, le film ne sera jamais diffusé, pas même aux Kunas à qui Gaisseau avait promis une copie. 45 ans plus tard, Akiko retrouve l’original du film et repart au Panama sur les traces de son père pour renouer avec son passé et honorer la dette qu’il a envers les Kunas.

L’homme aux mille visage de Sonia Kronlund
Producteur : SKP Productions
Aide accordée : 15 000 €
Marianne découvre un jour que l’homme qu’elle aime et dont elle attend un enfant est un imposteur, affabulateur et mythomane qui vit en même temps six autres histoires d’amour avec des femmes du monde entier, sous différentes identités, dotées chacune de biographies imaginaires. Enquête et portrait, à la recherche de cet homme aux mille vies et aux mille visages.

Les jardins d’Olga de Alessandro Comodin
Producteur : Idéale audience
Aide accordée : 12 000 €
Pieri est un homme de cinquante ans, il est agent de la police municipale et paysan. Il habite avec sa mère de quatre-vingt-dix ans, Iolanda, dans une maison entourée d’un grand bois désordonné et sombre. Ce film est un voyage d’enfant, celui de Pieri, le voyage circulaire d’un être qui tourne en rond, qui voyage sans bouger.

Un paradis intangible de Daria Yurkevich
Producteur : Les steppes productions
Aide accordée : 16 000 €
Ce film raconte la vie de deux adolescents, Olga et Vitaly, qui vivent à Tchemerisy, un petit village biélorusse à quelques dizaines de kilomètres de Tchernobyl. Ils n’ont jamais connu le monde avant la catastrophe nucléaire ; ils vivent dans une nouvelle époque, celle d’après. Ils sont nés et ont grandi dans la « Zone de contamination », celle-ci les a éduqués, exerçant sur eux tout son pouvoir. Toutefois, comme tous les enfants, ils n’ont pas les mêmes aspirations : Vitaly rêve de partir, alors qu’Olga voudrait y rester jusqu’à la fin de ses jours.

Talismans de Henry Colomer
Producteur : Saraband films
Aide accordée : 10 000 €
Récits croisés de naufrages et de sauvetages.
Le naufrage : la lueur glacée, sans ombre, des situations extrêmes. L’heure où il n’est plus temps de disserter, de discourir par de longues phrases.
Le sauvetage : le poème, ramassé, polyphonique, quelques mots, gribouillés ou non sur un chiffon de papier, l’ultime talisman et le dernier recours de notre existence dominée par les images.