Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 2 novembre 2020

Résultats des commissions

02 novembre 2020


12 months of winter de Nicolas Graux
Producteur : Petit à petit production
Aide accordée : 16 000 €
À Magadan, aux confins de la Sibérie, la terre glacée conserve ses secrets : les gisements d’or et les charniers oubliés du Goulag. J’y rencontre le jeune poète Senya. De la psychiatrie au mysticisme, comment son histoire personnelle révèle-t-elle quelque chose des traumas enfouis dans la mémoire collective de Magadan ?

L’Appel du désert de Nathalie Androussoff
Producteur : Drôle de trame
Aide accordée : 15 000 €
Ayoub est berger, il a 9 ans et vit avec sa famille dans le désert de Judée.
Bédouins des territoires occupés de Cisjordanie, leur campement est entouré par un check-point, une colonie et un terrain militaire. Nomades contraints à la sédentarité, indépendants mais entravés, chacun a son rêve de liberté : Mohamed, le père, veut partir pour la Suède ; la tante, Nada, veut étudier. Ayoub, lui, veut continuer de vivre au désert avec sa grand-mère et le troupeau.

Chi lo conosce ? de Martine Deyres
Producteur : Les films du tambour de soie
Aide accordée : 14 000 €
Le cas de l’Inconnu de Collegno fit un savoureux fait divers qui a alimenté les débats en Italie, pendant des décennies. Deux femmes se sont disputées cet inconnu, considéré, par les uns, comme un imposteur ou, au contraire, comme un malheureux amnésique. Tout au long de cette affaire, ce sont les progrès scientifiques qui sont venus valider la (nouvelle) preuve irréfutable qui a accrédité la (nouvelle) véritable identité. En dépliant les strates de cette histoire, le film fera écho à des questionnements qui se posent cruellement à nous aujourd’hui.

Des fouilles de Diana-Elena Munteanu
Producteur : Take shelter
Aide accordée : 15 000 €
Le delta du Danube en Roumanie a hébergé un des pires camps de travail forcé de l’époque communiste – celui de Periprava. Chaque été, l’archéologue Gheorghe Petrov et son équipe font des fouilles pour trouver les squelettes des anciens détenus politiques enterrés en ce lieu. Pendant cette période, le cimetière se transforme en place publique. Différents personnages gravitent autour de ces excavations et chacun possède sa manière d’interagir avec l’histoire et de se l’approprier.

Fuga de Bénédicte Liénard & Mary Jiménez
Producteur : Tu vas voir
Aide accordée : 14 000 €
Saor, jeune queer amazonien, est fasciné par Valentina. Chanteuse transsexuelle, tous les soirs, elle dédie sa chanson « Las Gardenias » à ses amis tombés lors de la guerre sale. Parcourant les villages, traversant fleuves et forêts, Saor remonte le fil du temps. Dans un monde submergé par les spectres du passé, il retrouve les survivants des massacres perpétrés par les terroristes du MRTA et Sentier Lumineux. Saor célèbre la résilience de toute une génération avant lui. Menacé par l’homophobie d’aujourd’hui, il trouve refuge dans l’amour et la force d’une communauté.

Immémorial, chants de la grande nuit de Béatrice Kordon
Producteur : Perspective films
Aide accordée : 14 000 €
La mort est l’horizon de toute existence, et pourtant nous ne savons rien d’elle et ne pouvons rien en dire. Nous ne pouvons que tenter d’en saisir quelques reflets à travers les miroirs que nous lui tendons : mythes, rites, danses… qui deviennent alors comme autant d’espaces où peut se tisser une relation avec l’indicible.

In god we trust de Laetitia Jacquart & Corinne Sullivan
Producteur : Petit à petit production
Aide accordée : 15 000 €
À Glide, une église emblématique du mouvement des droits civiques à San Francisco, Terry, Harry et Pamela travaillent auprès de ceux qui sont sans abris. Alors que la ville de San Francisco vit une crise urbaine sans précédent et que l’église de Glide prend une nouvelle direction, Terry, Pamela et Harry résistent. « In God we trust » raconte leurs luttes intimes et politiques au pied des sièges sociaux des sociétés les plus riches du monde.

Paradise travel de Katharina Wartena
Producteur : Les films d’ici
Aide accordée : 7 000 €
"El Badre, Pompes Funèbres Musulmanes" est une entreprise familiale rue Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris. Ces pompes funèbres sont des spécialistes du rapatriement, ce qui fait dire à Ahmed Bensheik, le patron, qu'il dirige "une agence de voyage pour cercueils". La clientèle, exclusivement musulmane, est confrontée au rapatriement des corps dans leur pays d'origine. Le départ de chaque défunt remue leur passé et révèle les liens entre les membres de la famille. Le film nous questionne sur l'attachement que l'on peut avoir - ou non - à son lieu de naissance, sur le sens de ce dernier voyage pour des immigrés qui sont des déracinés. Il interroge l'impact de l'exil et de l'expatriation sur le cours de nos vies.

Perseverance valley de Pauline Julier & Clément Postec
Producteur : La bête
Aide accordée : 14 000 €
Juin 2018, Mars. Le rover Opportunity meurt dans une tempête de poussière après avoir trouvé des traces de la présence de l’eau. De l’autre côté de la planète rouge, un autre rover, Curiosity, à la recherche de traces de vie, pleure la mort de son compagnon et délire sur le sort d’une humanité qui court droit à sa perte.
Pendant ce temps, sur le sol désertique d’Atacama, au Chili, les êtres humains accélèrent toujours plus l'extraction du lithium pour la fabrication des batteries de leurs appareils de communication et de déplacement.

Sur les traces d’Idrissa d’Idrissa Ouedraogo Jr & Léandre-Alain Bakekolo
Producteur : Ladybirds films
Aide accordée : 15 000 €
Idrissa Ouedraogo Junior, 38 ans, est un cinéaste en devenir. Il vient de perdre son mentor, professeur, tonton et homonyme : Idrissa Ouédraogo, le grand réalisateur Burkinabé. Sa mort l’oblige à passer à l’action pour honorer sa mémoire, mais le prive en même temps du seul guide capable de lui montrer le chemin. Junior décide de poursuivre le dialogue post mortem en partant sur les traces d’Idrissa, de ses films, des archives, et de ceux qui l’ont connu. De Paris à Ouagadougou, Dakar, Bamako et Abidjan, il s’embarque dans un voyage initiatique. Via un double portrait qui établit un dialogue entre deux générations de réalisateurs, ce film permet de découvrir un des plus grands cinéastes africains et interroge l’histoire et le devenir du milieu cinématographique d’Afrique de l’Ouest.

 

07 mai 2024

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