documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 6 mai 2019

Résultats des commissions

06 mai 2019


Commission du 6 mai 2019

L’Archipel d’Elisabeth Perceval & Nicolas Klotz
Producteur : Andolfi
Aide accordée : 14 000 €
Poème documentaire tourné à Calais, Lille, paris, Menton et dans les Alpes, consacré aux migrants après la destruction de la Jungle de Calais et la dispersion de ses habitants.

L’Art du geste de Damien Odoul
Producteur : Damien Odoul Films
Aide accordée : 14 000 €
Deux de mes amis, Christophe Pelé, chef cuisinier, et Monsieur M, expert en arts martiaux internes, cultivent tous deux l’art du geste. Des cuisines d’un grand restaurant parisien à Madagascar, j’aimerais qu’ils se rencontrent par le cinéma.

Mâra bekhân ! de Mahsa Karampour
Producteur : Les films du bilboquet
Aide accordée : 14 000 €
A New York je retrouve mon frère cadet dans sa vie de rockeur exilé aux Etats-Unis. Ensemble, tels deux pèlerins, nous prenons la route sur les pas d’une de ses tournées et nous voyageons dans le temps. Notre dialogue se construit autour de notre pratique de la musique en Iran, notre pays de naissance et de nos désirs de création comme seuls moyens de résilience. Nos histoires s’entremêlent et nos souvenirs s’emboîtent pour révéler peu à peu les contours de nos divergences et de nos aspirations communes.

Casablanca d’Adriano Valerio
Producteur : Films Grand Huit
Aide accordée : 11 000 €
Fouad vit en Italie depuis dix ans. Toujours en quête d’un visa, il a failli se marier avec Daniela, une femme avec qui il a vécu une relation très profonde racontée dans un court-métrage (Mon amour mon ami). Casablanca suit l’évolution de leur histoire et de la frustration de Fouad dans un pays qui se referme tandis que monte son désir de rentrer au Maroc, où sa famille et sa nouvelle copine Nadia – qu’il n’a jamais rencontrée – l’attendent toujours.

L’Île des perdus de Laura Lamanda
Producteur : Make productions
Aide accordée : 14 000 €
Le flux ne s’arrête jamais. Essoufflés par la montée des escaliers, descendus des bus ou sortis du métro, trempés par la pluie ou fatigués par le trajet, pendant toute la journée les perdants approchent l’accueil du Service des objets trouvés. Avec eux c’est aussi une marée de chagrins, cœurs brisés, égarements et récits qui submergent le hall et les guichets. Soupirs, lamentations et prières se répandent dans l’air. Entre-temps les objets, portés par les camions de la RATP, les conducteurs de taxi, le service des aéroports ou des musées, investissent par vagues l’entrepôt. Ces objets sont des traces du monde extérieur : ils échouent ici comme conséquences d’actions interrompues, contretemps, distractions, actes manqués. L’espoir de ces objets est qu’un lien puisse s’établir entre eux et les perdants, qu’un flux se crée entre le bas et le haut du Service entre l’entrepôt et l’accueil. Que le monte-charge les ramène à l’étage. Que la porte soit réparée.

Lash de Mojtaba Bahadori
Producteur : Pivonka productions
Aide accordée : 15 000 €
Lasha, né en Géorgie, élevé en Belgique où il vit de petits trafics, revient pour la première fois dans son pays d’origine. Mais ce qui devait être un retour aux sources ne lui procure pas la paix tant attendue : il ressent le même étonnement qu’en arrivant en Europe il y a près de vingt ans. Perdu dans le labyrinthe d’une culture et de paysages qu’il ne connaît plus, il se lance dans une quête onirique faite de rencontres et d’errance, où il trouve un refuge fugace dans la nature vierge et luxuriante du Caucase.