Créé en 2000, ce festival suisse dédié au cinéma fantastique a toujours joué la carte de l’ouverture avec une idée toute personnelle du genre. Selon ses fondateurs, en effet, est fantastique tout film qui « transgresse la réalité. » Un véritable appel à toutes les expériences et les formats.
L’année 2020 devait marquer les vingt ans de la manifestation mais la crise sanitaire ayant empêché la tenue de l’évènement, c’est à partir du 2 juillet prochain que le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) fêtera cet anniversaire.
Une programmation spéciale dédiée au cinéma taïwanais permettra de mettre en avant ce territoire particulièrement dynamique. Ce focus s’inscrit dans la logique du festival qui a spécialement créé une compétition baptisée New Cinema from Asia afin de faire découvrir toute une production peu connue en Occident : le film de sabre, de kung-fu ou encore l’heroic-fantasy.
Outre la part belle donnée au cinéma asiatique, les organisateurs entendent également porter la création digitale avec notamment une programmation immersive au Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel et un volet numérique permettant la découverte de certains films en ligne.
Depuis 2004, le festival organise des rencontres, des masterclass et des conférences autour des liens entre les arts visuels et les nouvelles technologies. Ce volet baptisé Symposium Imaging the Future, suit de près l’évolution des images digitales et des images générées par ordinateur.
Le rendez-vous « physique » sera bien sûr privilégié avec des projections « Open Air » et dans les cinémas de cette ville francophone.
Pour mieux se retrouver dans une programmation pléthorique, plusieurs labels distinguent : « le futur du cinéma », « le fantastique pluridisciplinaire ouvert à tous », et « les univers narratifs visionnaires». Parmi les nombreux films au programme de cette édition anniversaire, qui se déroulera du 2 au 10 juillet, on trouve notamment les français Teddy de Zoran et Ludovic Boukherma et Méandre de Mathieu Turi.
