Sur l’impulsion de l’Association Off, le festival de Trouville propose chaque année une programmation dédiée aux courts métrages français et québécois. Du 6 au 12 septembre, la 26e édition d’Off-Courts présentera ses films en compétition, répartis en deux sections : France et Québec. Côté courts métrages français, nombreux sont ceux qui ont bénéficié du soutien du CNC. Citons notamment Sam et Lola de Mahaut Adam (Les Films Norfolk et Zinc.), Mort d'un acteur d’Ambroise Rateau (Punchline Cinéma) et Vautours de Dian Weys (Insolence Productions) avec l’Aide au programme de production de films de court métrage ; Dieu est timide de Jocelyn Charles (Remembers) avec l’Aide aux techniques d’animation, Aide sélective à la production d’œuvres audiovisuelles de courte durée, Aide au développement prospectif ; et Hurikán de Jan Saska (Laïdak Films) avec l’Aide automatique audiovisuelle à la production de films de court métrage (AVR3).
Tout au long de la semaine, des programmes thématiques viendront enrichir la sélection, offrant près de 60 films français et québécois supplémentaires à découvrir. En ouverture, Made in Trouville mettra en lumière des projets soutenus par l’Association Off, tandis que Normandie, cinéma en région sera consacré aux œuvres normandes, réalisées par des cinéastes de la région ou soutenues par les fonds d’aides locaux. Le festival proposera aussi Court mais Trash pour les films d’horreur, Chienne de vie pour les titres dramatiques, et Politik pour ceux abordant des problématiques sociétales. Le documentaire sera à l’honneur lors d’une séance en plein air ; tous les films documentaires du festival concourront par ailleurs pour le prix du meilleur documentaire. Des cartes blanches seront également offertes à France Télévisions et au président du jury, le réalisateur Claude Duty.
Le Village Off, véritable quartier général du festival, ouvrira ses portes les 6 et 7 septembre, invitant le public à découvrir les métiers du cinéma grâce à des ateliers dédiés au maquillage FX, au cinéma d’animation, à la stop-motion ou encore à la pixilation.
Pour leur 24ᵉ édition, les Labos Off consacrés à la création numérique offriront la possibilité de réaliser collectivement, sur place et en moins de 72 heures, des courts métrages et des clips. Cette année, le laboratoire sera structuré en deux temps : la session Kabaret, ouverte aux projets spontanés, et la session Kinoworld, réservée prioritairement aux personnes invitées, aux groupes d’étudiants et aux projets spéciaux du festival.
Enfin, du 8 au 11 septembre, le festival accueillera le Marché international du film court de Trouville, avec vidéothèque, tables rondes et rencontres professionnelles au programme.