L’exposition ouverte jusqu’au 14 février 2022 s’attache à faire découvrir cet engouement pour les structures gonflables et pneumatiques qui, sur une brève période du milieu des années 60 au début des années 70, a intéressé de nombreux créateurs de toutes disciplines Pour en rendre compte, la Cité de l’architecture, en collaboration avec le Centre Pompidou-Metz, a sélectionné plus de 250 œuvres pour constitué un parcours de gonflables monumentaux.
Comme bien des phénomènes culturels, l'intérêt pour les formes pneumatiques trouve un écho dans les films de son époque. C’est dans cette optique, que les organisateurs de l’exposition ont sélectionné trois films qui, d’une manière ou d’une autre, ont eu recours au gonflable. Le 19 novembre, la projection inaugurale sera l’occasion de découvrir L’odyssée du Hindenburg (1975) de Robert Wise, qui retourne en 1937 pour un film catastrophe autour du zeppelin allemand Hindenburg, symbole de l'Allemagne hitlérienne. Le 26 novembre, ce sera au tour de La Dixième victime (1968), dystopie d’Élio Petri, prenant place dans une société où, pour canaliser les pulsions meurtrières des citoyens, est organisée une « grande chasse » dont ils doivent alternativement être la proie et le prédateur, et où les meubles et décors témoignent de cette tendance au gonflable. Enfin, Hu-man (1975) de Jérôme Laperrousaz clôturera le cycle le 3 décembre, sous la forme d’un récit de voyage dans le futur, témoignant à nouveau des liens tenus dans les années 70 entre structures gonflables et science-fiction.
