Créé en 1956, le Festival du film de Londres, organisé par le British Film Institute (BFI), est considéré comme le plus grand festival cinématographique britannique. Documentaires, fictions, courts et longs métrages… plus de 300 films provenant d’une cinquantaine de pays y sont projetés.
Parmi les titres en compétition officielle, Sunset de László Nemes (Hongrie-France), Lazzaro Felice d’Alice Rohrwacher (Italie), Birds of passage de Cristina Gallego et Circo Guerra (Colombie),The Old Man and the Gun de David Lowery (Etats-Unis) avec Robert Redford concourent pour le prix du meilleur film.
Une programmation de qualité qui fait également la part belle à la diversité de la production française. L’Époque de Mathieu Bareyre, L’Empire de la perfection de Julien Faraut, What you gonna do when the world’s on fire de Robert Minervini (co-production française) sont en lice pour le Grierson Award du meilleur documentaire tandis que Doubles Vies d’Olivier Assayas, Un Amour impossible de Catherine Corsini ou encore Les Filles du soleil d’Eva Husson sont présentés dans la section « Films en débat ».
En parallèle à ces projections ouvertes au public, le BFI London film festival met en lumière les restaurations les plus récentes des archives internationales. L’occasion pour les festivaliers de (re)découvrir Le Silence est d’or de René Clair, une comédie avec Maurice Chevalier de 1947, ainsi que Rue Cases-Nègres d’Eulzan Palcy, César de la meilleure première œuvre en 1984, présentés par leurs producteurs dans la section « Trésors ». Ces deux films numérisés en 4k ont bénéficié du soutien financier à la numérisation d'œuvres cinématographiques du patrimoine mis en place par le CNC.
"Le silence est d’or" de René Clair - coll. Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Photographies d’Henri Pecqueux © 1947 – SUCCESSION RENE CLAIR – PATHE FILMS - RKO
"Le silence est d’or" de René Clair - coll. Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Photographies d’Henri Pecqueux © 1947 – SUCCESSION RENE CLAIR – PATHE FILMS - RKO
