Après le succès du Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand, la folie du petit format se poursuit du 16 au 22 mars avec la Fête du Court Métrage. Cet événement national propose une programmation éclectique de 150 films courts dans 6000 lieux différents (cinémas, ehpad, médiathèques...), à travers la France, des pitreries burlesques de Buster Keaton aux perles d'animation pour adultes. Les spectateurs pourront notamment s’émerveiller devant la sélection du Festival d'Annecy, qui a choisi les dix plus beaux films primés au cours de ces dernières années. On y retrouve les fantasmes surréalistes d'une conductrice de tramway dans Tram (2012) de Michaela Pavlátová, le film franco-canadien de Franck Dion sur la démence, Une tête disparaît (2016), ou encore Happiness (2017) de Steve Cutts, où un rongeur déprimé poursuit son chemin vers le bonheur. Le festival fera aussi un focus sur les traditions d'hier et d'aujourd'hui grâce à Stella Maris (2014) de Giacomo Abbruzzese et au docu-fiction d'Emma Benestan sur une jeune femme adepte de course camarguaise, Prends garde à toi.
Les autres sélections aborderont des sujets aussi divers que le féminisme, les dérives de la machine politique et les désastres écologiques. Les programmes jeunesse seront aussi à l'honneur avec la diffusion de courts métrages dans l'univers de Tex Avery et plusieurs autres sélections par tranches d'âge, accompagnées de fiches pédagogiques. En plus de ces nombreuses projections, des animations, rencontres et ateliers d'éducation à l'image auront lieu dans 20 villes partenaires du festival (Pantin, Caen, Toulouse, La Réunion, Nice...). Enfin, la Fête du court métrage accordera une tribune aux jeunes talents du cinéma français dans une section où l'on retrouvera notamment Haut les cœurs d'Adrian Moyse Dullin et le film d'animation dystopique Mom de Kajika Aki Ferrazzini.