« Premier festival de cinéma post-Covid au monde, a-t-on pu dire. Nous allons faire de notre mieux. Ce sera une version moins peuplée, mais de qualité sans doute, aucunement moindre que par le passé », annonce Jean-Pierre Rehm, le délégué général de l’événement qui devrait accueillir plus de 20 cinéastes, artistes, producteurs, techniciens ou encore écrivains et comédiens.
Au total, la sélection rassemble 82 films venus de 31 pays du monde, de l’Allemagne à l’Uruguay en passant par l’Islande, le Chili, le Brésil, le Mexique ou encore la Guinée et la France. Un choix fait parmi les 2 386 films reçus (dont 887 premiers films) de 130 pays. La compétition internationale est composée de 17 films de 16 pays, dont les productions ou coproductions françaises Gli appunti di Anna Azzori de Constanze Ruhm (Autriche, Allemagne, France), Goodbye Mister Wong de Kiyé Simon Luang (Laos, France), Northern Range (France) d’Olivier Derousseau et Zaho Zay de Maéva Ranaïvojaona et Georg Tiller (France, Autriche, Madagascar). Le jury rassemble le cinéaste japonais Nobuhiro Suwa (président), l’artiste et cinéaste belge Manon de Boer, la Brésilienne et directrice de Vitrine Films Silvia Cruz, le Mexicain Michel Lipkes (cinéaste, producteur et directeur de FICUNAM) et l’artiste albanais Adrian Paci.
La comédienne française Zita Hanrot (présidente), la productrice française Janja Kralj (Kinoelektron), le directeur artistique espagnol de Cineteca Madrid Gonzalo de Pedro, le cinéaste belge Jorge León et le metteur en scène et cinéaste belge Claude Schmitz font partie de leur côté du jury national. Ils devront départager les 13 films de la compétition française : Barrage d’arrêt fixe et fermé au niveau du carrefour Hamdalaye (Guinée) de Thomas Bauer, Bas chœur de Sarah Klingermann, C’est Paris aussi de Lech Kowalski, Come il bianco d’Alessandra Celesia, Forensickness (France, Allemagne) de Chloé Galibert-Laîné, J’ai aimé vivre là de Régis Sauder et Kitâb Al-Isfâr : book of the journey de Baba Hillman. Sont aussi inscrits les films La Cellule de Samir Ramdani, Légendes de Julie Chaffort, Les Graines que l’on sème de Nathan Nicholovitch, Little President de Christophe Clavert, Un chat rêve du nord de Diogo Oliveira et Un musée dort de Camille de Chenay.
Une nouvelle compétition transversale est mise en place cette année. Baptisée « Flash », elle « vise à mettre en valeur des films qui, aussi intenses et ramassés qu’un éclair, sont de véritables propositions de cinéma, en temps bref ». Neuf prix au total seront remis dans les différentes catégories, et notamment un Grand Prix de la compétition internationale, le même dans la compétition française, un Prix Premier décerné à un premier film ainsi qu’un Prix Alice Guy.
Hors compétition, le festival rendra hommage à la réalisatrice Angela Schanelec avec une sélection de films ainsi qu’au comédien Michel Piccoli décédé récemment. Le public pourra ainsi revoir Le Mépris de Jean-Luc Godard ou encore Mauvais sang de Leos Carax. Enfin, une quinzaine de films seront présentés hors-compétition.
