Le Festival de La Foa, entre compétition internationale et productions calédoniennes

Le Festival de La Foa, entre compétition internationale et productions calédoniennes

15 juillet 2021
Cinéma
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Le Festival de La Foa se tient en Nouvelle-Calédonie du 23 juillet au 1er août.
Le Festival de La Foa se tient en Nouvelle-Calédonie du 23 juillet au 1er août. Festival de La Foa/DR
Organisé du 23 juillet au 1er août, la 23e édition du festival calédonien s’ouvrira avec la diffusion du film multi-oscarisé Nomadland de Chloé Zhao.

Après une édition 2020 tumultueuse, le Festival de La Foa revient cette année sans thématique précise, mais fort d’une sélection étendue de longs métrages internationaux. Principalement organisée dans les villes de La Foa et de Nouméa - mais aussi à Dumbéa, Mont-Dore, Boulouparis, Bourail, Koné et Poindimié - cette 23 édition débutera avec la projection du road-movie Nomadland de Chloé Zhao, dernier Oscar du meilleur film. Le reste de la compétition fait la part belle au cinéma français avec La Nuée de Just Philippot, Petite Maman de Céline Sciamma ainsi qu’Annette de Leos Carax, en compétition pour la Palme d’or cannoise. Une sélection complétée - entre autres - par la dernière collaboration entre Abel Ferrara et Willem Dafoe (Tommaso) et le moyen-métrage La Voix humaine de Pedro Almodovar, et départagée par le vote des festivaliers, tout au long de l’édition.

Volontairement porté sur les cinémas d’ailleurs, le Festival de La Foa se concentre aussi sur les talents locaux grâce à plusieurs compétitions : le concours de courts-métrages présidé par le dramaturge calédonien Pierre Gope mais aussi le prix CNC Talent, récompensant son lauréat d’une bourse d’aide à l’écriture de 3000 euros. Le festival proposera également une discussion autour de cinq films de la sélection internationale, animée par des critiques et exploitants calédoniens. Baptisée Le Masque et la Palme en hommage à l’émission de France Inter animée par Jérôme Garcin, cette rencontre permettra au public de débattre sur 200 mètres d’Ameen Nayfeh et L’Homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania.