« La plus belle salle de cinéma en plein air au monde » reprend du service. Du 15 au 18 juillet prochains, la Cour carrée du musée du Louvre accueillera plus de 2000 spectateurs pour la troisième édition du Festival Paradiso. Organisé par le musée parisien en collaboration avec MK2, ce rendez-vous culturel incontournable sera comme d’habitude gratuit et ouvert à tous. Par souci d’équité, les places seront attribuées à la suite d'une grande loterie en ligne accessible jusqu'au 28 juin.
Les projections en plein air s'ouvriront le vendredi 15 juillet avec la diffusion en avant-première du documentaire Fire of Love (2022) de la réalisatrice américaine Sara Dosa. Présenté à Sundance cette année, le film brosse un portrait explosif des volcanologues français Katia et Maurice Krafft, tués par une coulée pyroclastique en 1991 alors qu'ils filmaient des éruptions sur le Mont Unzen (Japon). Cette histoire d'amour fusionnelle sera suivie par un concert du compositeur de la musique du film, Nicolas Godin. Le pionnier de la French Touch, membre du duo de musique électronique Air, donnera une performance inédite inspirée de l'esthétique de Fire of Love. Le lendemain, La Femme, le groupe de rock français, donnera un DJ set avant la projection du nouveau film des frères Joe et Anthony Russo, The Gray Man (2022). Les réalisateurs d'Avengers : Endgame (2019) y dirigent Ryan Gosling, Ana de Armas et Chris Evans dans ce concentré d'action disponible dès le 22 juillet sur Netflix.

Après ces deux avant-premières, le Festival Paradiso rendra hommage aux classiques du septième art avec la projection le 17 juillet d’Amadeus (1984) de Miloš Forman. Ce long métrage huit fois oscarisé revient sur la rivalité faite de fascination et de jalousie maladive entre les compositeurs Wolfgang Amadeus Mozart et Antonio Salieri. La diffusion de ce film porté par Tom Hulce et F. Murray Abraham sera précédée par un concert du pianiste Jean-Philippe Riopy. Le 18 juillet, la dernière soirée du festival promet quant à elle d'être festive avec un DJ set des musiciens Breakbot & Irfane, suivi par La grande belezza (2013), l'hommage de Paolo Sorrentino à La Dolce Vita (1960) de Federico Fellini. Dans cette réflexion sur la superficialité, la religion et le sexe, Toni Servillo campe le personnage d'un dandy vieillissant abonné aux mondanités de la nuit romaine. En marge des projections, le Festival Paradiso proposera de nombreuses activités comme des quizz cinéma, des cours de danse ainsi qu’un karaoké géant.