Actrice qui a notamment tourné dans Les Sous-doués de Claude Zidi et Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes, seule femme à avoir décroché le César de la meilleure réalisation pour Venus Beauté (Institut) en l’an 2000, cinéaste qui dressait d’attachants portraits de femmes : Tonie Marshall était tout ça et bien plus encore. Au-delà de sa filmographie, la réalisatrice franco-américaine militait également en faveur de l’égalité homme/femme. Membre du collectif 50/50, elle était d’ailleurs à l’origine, lors des César 2018, du port du ruban blanc symbolisant la lutte contre les violences faites aux femmes. Une initiative lancée avec la Fondation des femmes.
La France « est le pays où il y a le plus de femmes en réalisation », soulignait celle qui a baigné dans le cinéma dès son enfance grâce à sa mère, l’actrice Micheline Presle, et son père, l’acteur américain William Marshall. « J'étais actrice car c'était ce qui me paraissait le plus naturel, mais je m'intéressais beaucoup à l'écriture, à la production. J’ai eu un peu peur de ne pas y arriver (à la réalisation ndlr). Parce que j'étais une petite actrice, que je n'avais pas fait d'école, que je n'avais pas de technique. Mais j'ai trouvé un réalisateur qui m'a fait confiance et j'ai appris », confiait-elle en parlant de sa carrière de réalisatrice.
