Deux productions ou coproductions françaises sont présentes dans le palmarès « Longs métrages » du 42e Cinemed qui se tenait du 16 au 24 octobre dernier. Deux prix ont ainsi été remis à Teddy réalisé par Ludovic et Zoran Boukherma. Le film français fantastique, qui doit sortir au cinéma le 13 janvier 2021, est ainsi reparti avec les Prix de la critique BNP Paribas ainsi que le Prix Jam de la meilleure musique qui a été décerné plus précisément au compositeur Amaury Chabauty. Egalement présent dans la Sélection officielle Cannes 2020, ce long métrage porté par Anthony Bajon, Ludovic Torrent et Christine Gautier suit un jeune garçon de 19 ans qui se retrouve pris de mystérieuses pulsions animales après avoir été griffé par une bête inconnue.
Coproduction française, marocaine et belge, Zanka Contact a reçu pour sa part la Mention spéciale remise par le jury présidé par le slameur, réalisateur et scénariste Grands Corps Malade. Signé Ismaël El Iraki, ce long métrage pas encore daté en France met en scène une relation passionnée entre Larsen, un rocker, et Rajae, « une Amazone des rues » au cœur d’un « Maroc inattendu ». Ils ont tous deux en commun un traumatisme enfoui, le goût pour le rock’n’roll et l’envie d’écrire une chanson ensemble. Enfin, une deuxième coproduction française a été distinguée, mais cette fois-ci dans la section « Documentaires ». Réalisé par Lina Soualem, Leur Algérie (France/Algérie) a reçu le Prix étudiant de la première œuvre CCU – Crous. Dans ce film, la jeune femme raconte la séparation de ses grands-parents, qui ont chacun emménagé dans la même rue, et revient sur leur exil d’Algérie.
Rassemblant également les comédiennes Lola Creton et Solène Rigot, le comédien Soufiane Guerrab et l’actrice/réalisatrice Camille Claris, le jury du Cinemed de Montpellier a remis la plus haute récompense du palmarès (l’Antigone d’or) au film serbe Le Père de Srdan Golubovic centré autour d’un père ouvrier qui, suite à un acte désespéré commis par sa femme et à une situation financière trop difficile, est contraint de confier ses deux enfants aux services sociaux. Mais lorsqu’il se rend compte que l’administration locale est corrompue, il décide de traverser la Serbie à pied pour se rendre au ministère national à Belgrade.
