« Toujours discrète, presque invisible, Elsie s’est fondue dans le décor pendant le tournage de Sous les étoiles de Paris. Ses dessins sont devenus la mémoire de la création de notre film. En feuilletant son carnet, je revis ces moments intenses – de joie et parfois de souffrance – comme dans un rêve... » écrit le réalisateur de Sous les étoiles de Paris, Claus Drexel, en exergue du Carnet de tournage d’Elsie Herberstein.
L’artiste d’origine autrichienne Elsie Herberstein, passée par l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris, a été invitée à l’automne 2019 par le co-scénariste de Sous les étoiles de Paris, Olivier Brunhes, à suivre le tournage pour y réaliser des croquis, « comme un journal de bord », explique l’intéressée. Elsie Herberstein dessinait aussi bien « les comédiens que les membres de l’équipe, une quarantaine de personnes qui travaillaient sans relâche, chacun à son poste. »
Sous les étoiles de Paris, est une comédie dramatique autour de la rencontre entre une SDF parisienne (Catherine Frot) et un garçon de huit ans à la recherche de sa mère (Mahamadou Yaffa). Le réalisateur Claus Drexel s’était fait précédemment remarquer avec son documentaire sur les sans-abris, Au bord du monde qui avait obtenu le Prix Louis-Delluc en 2014.
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Lors d’une interview pour le CNC, Elsie Herberstein, expliquait : « Comme pour ces dessins de presse, je croque sur le vif. Il nous faut être à la fois le plus précis, le plus rapide et le plus discret possible (...) Sur le plateau, je me mettais derrière le preneur de son, Cyril Moisson, emplacement idéal pour croquer ce qui se passait face caméra. Et puis il faut pouvoir dessiner partout, assise par terre, accroupie ou debout, dehors par des températures proches de zéro. »
Alors que le film de Claus Drexel vient de ressortir en salles, une exposition des dessins et aquarelles pris sur le vif d’Elsie Herberstein se déroulera du 8 au 13 juin à l’Atelier-Galerie Magali Nourissat à Paris. En parallèle, l’artiste présentera ses « Portraits de confinement », une série d’une soixantaine de portraits réalisée à travers le monde ces derniers mois via Zoom ou Skype.
