Cette rétrospective du Centre Pompidou mettra à l’honneur des réalisations d’Abbas Kiarostami, telles que Le Goût de la cerise, Palme d’or 1997 du Festival de Cannes ou encore Et la vie continue primée en 1992 dans la section cannoise Un certain regard. Au programme également, des films méconnus ou inédits en France, certains « venus d’Iran sous la forme de pellicules parfois très endommagées, qui ont été exhumés et restaurés par Mk2 au cours d’un colossal travail de dix ans qui s'est achevé fin 2019 », écrit le Centre Pompidou.
L’événement s’ouvrira le 3 avril avec trois projections de Cas n°1, Cas n°2 (1979), longtemps interdit, qui met en scène une salle de classe dans laquelle un élève chahute sans être dénoncé par ses camarades. Le professeur expulse 7 garçons pendant une semaine. « Cas numéro 1 : l’un d’entre eux finit par dénoncer son camarade. Cas numéro 2 : personne ne dénonce le fautif. Le cinéaste projette ces deux cas à des adultes et recueille leurs avis. » Après 24 Frames, Shirin, Like Someone In Love, Ten ou encore Copie conforme, la rétrospective intégrale se conclura par la projection, le 21 juin, du documentaire 76 minutes et 15 secondes (avec Abbas Kiarostami) de Seifollah Samadian.
Parallèlement à ce cycle de films, le Centre Pompidou accueillera du 3 avril au 10 mai l’exposition « Abbas Kiarostami – Où est l’ami Kiarostami ? ». Accessible librement de 11h à 21h, elle rassemblera des documents, photographies inédites, extraits de films et donnera un aperçu du travail du réalisateur sur la poésie classique et contemporaine. Et ce dans un espace de 1000 m² organisé en 11 modules.
