Ancienne rédactrice en chef des pages Culture à L’Express et chef du service Culture au Monde, elle était reconnue pour son exigence pour le septième art et son aversion du conformisme : membre du jury au Festival de Cannes de 1987, elle contribua à décerner la Palme d’or à Sous le Soleil de Satan de Maurice Pialat, qui fit alors grand bruit.
Co-auteur du Roman de Cannes publié à l’occasion du cinquantième anniversaire du Festival, directrice de la publication L’Année du cinéma (Calmann-Lévy), Danièle Heymann reçut le Prix Bernard Chardère récompensant ses talents de journaliste. Ses choix pointus sans jamais être élitistes, sa curiosité enthousiasmante et ses analyses minutieuses et pertinentes nous manqueront terriblement.
Hommage de Dominique Boutonnat, Président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) à Danièle Heymann
26 juillet 2019
Professionnels
De sa voix chaleureuse et souriante, elle semblait faire la pluie et le beau temps au pays du cinéma. Critique éminente, figure emblématique de l’émission « Le Masque et la plume », Danièle Heymann avait le sens de l’à-propos et régalait lecteurs et auditeurs de sa cinéphilie gourmande.
