Cette analyse porte sur les années 2013 à 2020, avec une attention particulière accordée aux deux dernières années, permettant ainsi d’identifier certaines tendances et d’estimer l’impact de la crise liée à la Covid-19 sur les dynamiques de l’aménagement cinématographique en France.
Le rapport révèle notamment qu'entre 2013 et 2020, la plupart des projets examinés ont été autorisés par les commissions d’aménagement cinématographique. Les projets de complexes de 4 à 7 écrans sont devenus majoritaires ces dernières années, au détriment des projets de multiplexes qui diminuent sensiblement, et la part des projets d'extension d'établissements existants est en hausse, bien que les créations restent majoritaires. Le rapport révèle également que moins de la moitié des décisions des CDACi sont contestées auprès de la CNACi qui en confirment plus des deux tiers, tandis que les décisions de la CNACi, dont moins de la moitié sont contestées, sont confirmées près de deux fois sur trois par les juridictions administratives. Enfin, il apparaît que le nombre de projets examinés connaît une forte baisse du fait de la crise sanitaire.
