Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission du 2 novembre 2016
Résultats des commissions
02 novembre 2016
De signe en signe de Nurith Aviv
Contact : nurith.aviv@gmail.com
Le film De signe en signe raconte l’histoire étonnante de la naissance de langues nouvelles. C’est le cas de trois langues des signes, nées dans un petit périmètre, il y a quelques décennies. Les linguistes du Laboratoire des langues des signes de l’université de Haïfa sont les seuls au monde à étudier trois langues émergentes. C’est à travers ces chercheurs mais surtout à travers les expériences vécues de cinq personnes, qui appartiennent toutes au monde des sourds et qui collaborent avec le Laboratoire, que ces langues des signes vont se déployer.
Denis Reichle, emprises de guerre de Fanny Spindler
Contact : LA HUIT PRODUCTION - Elsa Barthelemy : elsa.barthelemy@lahuit.fr
C’est l’histoire d’un homme marqué par son enfance de petit soldat nazi qui rejoint quasiment malgré lui les terrains de la guerre à l’âge adulte comme reporter photographe.
C’est l’histoire d’un homme marqué par son temps, côtoyant la barbarie du 20e siècle et le désespoir des enfants soldats partout dans le monde.
C’est l’histoire d’un homme, conteur-né, voyageur infatigable et intrépide, traversant des champs de mines pour porter témoignage et tenter d’apaiser sa colère.
Marcel Bascoulard d’Audrey Valtille & César Restrepo
Contacts : audreyvaltille@gmail.com & cesarestrepo@gmail.com
C’était un clochard par choix (il avait rejeté la société), un poète à la jeunesse tourmentée (sa mère a assassiné son père quand il avait 19 ans), doté d’un talent brut au sens sacré de la précision, qui s’amusait avec son style de vie autant que vestimentaire (il portait souvent des robes).
A Bourges, on l’a vu arpenter les rues 40 ans durant pour les dessiner. Il est mort assassiné sur le terrain vague où il vivait, laissant derrière lui des centaines d’oeuvres.
C’était Marcel Bascoulard. Il n’a jamais cherché à être autre chose que ce qu’il était.
Moshta de Talheh Daryanavard
Contact : SUPERMOUCHE PRODUCTIONS – François Ladsous : f.ladsous@supermouche.fr
Sur les plages de l’île de Qeshm, au sud de l’Iran, des pêcheurs aux mains rugueuses et creusées par le temps s’acharnent à dégager les rares poissons venus s’échouer dans leurs filets. Autour d’eux, le fourmillement des ports et des usines, le trafic des chalutiers et l’avancée des travaux routiers le long des collines désertiques qui composent l’île… A travers l’immersion dans le quotidien de ces hommes qui luttent contre une disparition annoncée, ce film dresse le portrait d’un pays en pleine mutation économique et sociale.
Révolutions. Château. de Brigitte Bousquet
Contact : brigittebousquet@yahoo.fr
Ce n’est pas UN château, même pas MON château, mais LE château qui trône dans ma campagne natale de l’Aveyron. Marqué par l’histoire depuis sa construction, il possède une aura trouble. Depuis 2008 le château appartient à de riches propriétaires qui ont décidé de lui redonner son aspect du XVIe siècle. Dans un contexte de mutations agricole et sociale, il retrouve sa puissance passée et me laisse partagée entre sa beauté évidente et une obscure anxiété du réveil du monstre. Entre réel et imaginaire, Révolutions. Château. explore ce symbole du pouvoir.
Sur la transversale de Sami Tlili
Contact : MILLE ET UNE PRODUCTIONS – Farès Ladjimi : f.ladjimi@1001productions.net
1978. La Tunisie devient le premier pays africain à gagner un match dans une phase finale de coupe du monde de football. Ce film raconte comment le parcours improbable d’une équipe nationale de foot a permis à un régime politique de se stabiliser mais aussi de se prolonger.