documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide au développement) : résultats de la commission du 17 mars 2011

Résultats des commissions

17 mars 2011


projets retenus lors de la commission du 17 mars 2011

 

Je vends ma terre de Reine Mitri
Producteur : Atopic
Aide accordée : 15 000 €
En novembre 2008, j’ai décidé de vendre ma terre, la terre que j’ai héritée de mon père dans mon village d’origine au Sud du Liban. Moi, athée, je vends une terre chrétienne à un musulman dans une région Chrétienne que s’approprient progressivement des musulmans. Par cet acte, je me retrouve au milieu d’un conflit communautaire, en pleine guerre sur l’identité de la terre.

Ouaga, c’est pas forcé de Violaine Baraduc
Producteur : KS Visions
Aide accordée : 17 000 €
Zara, jeune villageoise burkinabé, est venue « faire fortune » à Ouagadougou où elle travaille comme bonne. Forte du soutien de son amie Fifi, elle est parvenue en 2006 à faire échouer le mariage auquel ses parents voulaient la contraindre. Aujourd’hui, après quatre ans sans retourner au village de peur d’être séquestrée, Zara rend visite à ses parents en héroïne du film.

André Robillard, la vie, l’art brut de Henri-François Imbert
Producteur : Libre cours
Aide accordée : 17 000 €
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération dans l’hôpital psychiatrique où il vivait. Intrigué, son docteur envoya un de ces fusils à Jean Dubuffet, pour la collection d’Art brut que celui-ci constituait. Aujourd’hui, à presque 80 ans, s’il est devenu un artiste internationalement reconnu, André Robillard est aussi l’un des plus anciens patients de l’Hôpital Spécialisé en France. Il est entré à « l’asile », comme on disait alors, à l’âge de 8 ans, en 1939, et y a vécu depuis, pendant 70 ans, dans le même endroit, où il fut témoin de toute l’histoire de la psychiatrie.

Home Sweet Home de Nadine Naouss
Producteur : TS Production
Aide accordée : 17 000 €
Après plus de 40 ans de bons et loyaux services en tant que fondateur et directeur de « La colline Libanaise » mon père, criblé de dettes, doit vendre son école et partir à la retraite.
Pour mon père, cette étape est forcément douloureuse.
Pour ma mère, c’est plutôt un soulagement.
Pour moi, la fermeture de l’école signifie la mort d’une époque.