documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 10 mars 2017

Résultats des commissions

10 mars 2017


Arto Paasilinna l’empêcheur de déprimer en rond de Marion Valadier
Producteur : Scotto productions
Aide accordée : 15 000 €
Une plongée dans l’univers poétique et absurde du célèbre écrivain finlandais, Arto Paasilinna, à travers l’un de ses personnages récurrents : Seppo Sorjonen.

Avis de tempête à la Havane de Bernard Mangiante
Producteur : Idéale audience
Aide accordée : 12 000 €
Au moment où les Cubains vont devoir affronter une transition difficile vers un univers capitaliste dont ils ne connaissent ni la réalité, ni les règles, ce film accompagnera durant plusieurs années quelques jeunes musiciens et leurs familles qui vont devoir prendre leur destin en main. La musique sera ainsi la colonne vertébrale du film, son coeur vibrant, comme elle l’est pour tous ces gens, jeunes et vieux, qui ont coutume de répéter : « La musique, c’est la seule chose qu’on ne pourra pas nous enlever ».

Bright star d’Anca Hirte
Producteur : Les films du tambour de soie
Aide accordée : 14 000 €
J’ai été braqueuse, voleuse, mafieuse. J’ai explosé mes veines, j’ai picolé et j’ai baisé des meufs. J’ai buté personne pour l’instant. J’ai jamais chouré les pauvres. Je m’appelle Stela, j’ai 40 ans aujourd’hui, dont 10 en taule. Ma vie, c’est du chaos.

De signe en signe de Nurith Aviv
Producteur : 24 images
Aide accordée : 13 000 €
Le film De signe en signe raconte l’histoire étonnante de la naissance de langues nouvelles. C’est le cas de trois langues des signes, nées dans un petit périmètre, il y a quelques décennies. Les linguistes du Laboratoire des langues des signes de l’université de Haïfa sont les seuls au monde à étudier trois langues émergentes. C’est à travers ces chercheurs mais surtout à travers les expériences vécues de cinq personnes, qui appartiennent toutes au monde des sourds et qui collaborent avec le Laboratoire, que ces langues des signes vont se déployer.

La mer verte d’Akihiro Hata & Olivier Demangel
Producteur : Good fortune films
Aide accordée : 16 000 €
La mer verte est le nom donné à la forêt qui s’étend au pied du Mont Fuji. On y recense environ cent morts par an, tous par suicide, ce qui vaut à cette forêt le surnom de « forêt des suicidés ». Ce projet est l’histoire de l’exploration solitaire que j’y ai mené pour comprendre ce qui s’y cache et suivre la trace de ces hommes et ces femmes, sans savoir alors que l’histoire de cette forêt allait résonner avec la mienne, moi qui ait quitté le Japon, mon pays natal, l’année de mes 18 ans.

Pennequin : titre provisoire de Stephen Loye
Producteur : Pages & Images
Aide accordée : 15 000 €
Un film elliptique, construit autour de la vie et des déplacements de Charles Pennequin. Un itinéraire, physique et métaphorique, dans son métier et sa poésie.

Sur la transversale de Sami Tlili
Producteur : Mille et une productions
Aide accordée : 17 000 €
1978. La Tunisie devient le premier pays africain à gagner un match dans une phase finale de coupe du monde de football. Ce film raconte comment le parcours improbable d’une équipe nationale de foot a permis à un régime politique de se stabiliser mais aussi de se prolonger.