Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 27 juin 2017
Résultats des commissions
27 juin 2017
Avec vue sur le fleuve d’Antoine Boutet
Producteur : Sister productions
Aide accordée : 15 000 €
A Bordeaux, cinquante-trois hectares en friche se préparent à accueillir un vaste projet immobilier. Pendant une dizaine d’année le film va suivre le chantier, des différentes étapes de construction à l’avènement d’un « nouvel art de vivre ». Bienvenue à Brazza.
Brises-lames d’Hélène Robert
Producteur : Baldanders films
Aide accordée : 15 000 €
Le 11 mars 2011, un tsunami d’une ampleur sans précédent frappe la côte japonaise du Tohoku. Vingt mille morts, une terre dévastée où cinq ans après se propage encore le vent de la folie. Des profondeurs de la mer, les morts reviennent hanter les vivants. De la terre, émerge un mur titanesque, un brise-lames dressé contre la grande vague. Le paysage de la reconstruction devient un monde intermédiaire où les morts et le vivants se regardent et se questionnent sur les liens qui les unissent.
D’ailleurs, nous sommes d’ici d’Hind Meddeb
Producteur : Les films du sillage
Aide accordée : 13 000 €
Ce film documente l’accueil réservé aux réfugiés qui arrivent à Paris. Témoin des violences et des humiliations quotidiennes infligées par les forces de l’ordre et nos administrations aux demandeurs d’asile, je décide de filmer pour garder une trace. Une résistance s’organise, politique mais aussi poétique. Entre manifestations de réfugiés et rafles policières, j’accompagne Souleymane dans ses errances parisiennes, au gré de ses déambulations poétiques. Arrivé du Soudan après un long périple, il ne lui reste plus que l’écriture pour surmonter son immense déception.
Jusqu’à épuisement des stocks d’Alice Odiot & Audrey Gallet
Producteur : Les films du tambour de soie
Aide accordée : 11 000 €
Lorsqu’un plan social doit être mené, il est rare que l’on puisse voir ceux qui conduisent cette transformation. Souvent, ce sont des managers de transition qui vont mener l’opération sur plusieurs mois. C’est un métier difficile, parfois douloureux, jamais anodin. Les sociétés de management de transition n’ont jamais ouvert leur porte. L’une d’elles, la plus importante, a décidé de nous laisser la suivre dans ses missions. Elle aide les sociétés en difficulté à se transformer, en fonction des nécessités économiques. Ce film adopte un axe rarement montré : celui des urgentistes qui doivent très rapidement intervenir au chevet de l’entreprise.
Nous sommes de l’étoffe dont nos rêves sont faits de Stéphanie Lamorré
Producteur : Pumpernickel films
Aide accordée : 15 000 €
Racontée à travers quatre générations d’une même famille, mais surtout à travers l’histoire de Sherente son fils aîné, transgenre, ce film raconte l’évolution d’une famille de Native American de l’Est des Etats-Unis, appartenant aux premières tribus colonisées dans l’histoire du pays. Une histoire d’amour, de doutes et d’identité.
La pluie l’été de Grégoire Perrier
Producteur : Cellulo Prod
Aide accordée : 13 000 €
La pluie l’été est le conte amoral d’une famille aujourd’hui. Une plante vivace à trois têtes. Sandrine, Basile, Hortense. Fleur coupée, feu d’artifice, plaie émeraude. Pourquoi aller à l’école quand il y a tant à faire dans la piscine-étang, au potager ou dans les bois ? À ciel ouvert, l’avenir attendra…
Le repli de Joseph Paris
Producteur : Narratio films
Aide accordée : 15 000 €
Trente ans après que Le Figaro ait posé la question « Serons-nous encore français dans 30 ans ? », les discours différentialistes, mettant en scène d’une manière ou d’une autre une « identité française » menacée, ne sont plus seulement assumés par une certaine presse conservatrice, mais ont gagné l’ensemble de la classe politique. Ce film s’emploie à déplier un à un tous les plis du repli pour exposer les moyens de cette contagion.
Le rêve d’une chose de Micol Roubini
Producteur : La bête
Aide accordée : 17 000 €
Le rêve d’une chose part à la recherche d’une maison représentée sur une photographie de 1919. C’est la tentative de sonder un territoire et d’établir un lien direct entre le présent et un passé longuement imaginé. Le conte de ce qui reste et de ce qui est perdu dans une histoire individuelle et dans la mémoire d’une petite communauté montagnarde de l’Ukraine occidentale.