Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 7 novembre 2014
Résultats des commissions
07 novembre 2014
Atlas de Jérémy Gravayat
Producteur : Survivance
Aide accordée : 12 000 €
Quelque part en banlieue parisienne, un grand chantier d’aménagement vient redessiner la carte du territoire et transformer la vie de certains de ses habitants. Les plus démunis s’entraident et s’organisent pour vivre malgré tout, dans un mélange de générations et d’origines. A la nuit tombée, ils se rassemblent dans leurs abris et se racontent les uns aux autres les épisodes de leurs vies mouvementées.
Cabane ou les malheurs de Marie de Stefan Mihalachi
Producteur : Macalube Films
Aide accordée : 15 000 €
C’est l’histoire d’une rencontre. Un roumain arrive chez une femme sur les conseils d’un ami commun. Elle est analyste. Il aime son accueil, son lieu, sa voix. Il parle, elle sait répondre. Un jour, il lit ses livres. Elle est écrivain. Elle est prof aussi. Elle donne des cours aux taulards, aux étudiants en fac. Elle habite une cabane dans un asile de fous. Lacan l’appelait Sophie.
Au bout d’un an, il lui dit : j’arrête l’analyse, j’en ai marre de mes problèmes, je veux faire un film avec vous.
Coby de Christian Sonderegger
Producteur : Ciao Film
Aide accordée : 15 000 €
Au coeur du middle-west américain, dans un village où tous les habitants se connaissent encore, Suzy, ma petite soeur de 27 ans, change de sexe. Elle devient un garçon : Coby.
Ce documentaire est le récit de sa transition. Un portrait incisif, tendre et ironique d’un transgenre dans sa quête de liberté.
Dans la ville de Darielle Tillon
Producteur : 5J Productions
Aide accordée : 11 000 €
Des jeunes rennais, une ville, une traversée dans la forêt.
Le del de Richard Copans
Producteur : Les Films d’Ici 2
Aide accordée : 9 000 €
Au cours de sa vie, Fernand Deligny (1913-1996) a sans relâche inventé des réseaux ou des lieux pour éviter aux enfants et adolescents psychotiques l’enfermement et l’inhumanité de la réclusion. De celui dont la démarche a fait s’entrechoquer l’autisme et l’image, je fais récit.
L’Otan et moi d’Ana Otasevic & Lucas Tua
Producteur : Bix Films
Aide accordée : 15 000 €
C’est l’histoire du combat d’un Rom Kosovar, Nedjo, la quarantaine, qui a vu sa maison au Kosovo brûler au JT pendant la guerre. Exilé à Strasbourg avec femme et enfants, Nedjo, seul contre tous, décide de se battre pour demander réparation. D’administrations diverses en avocats, il n’a d’autres choix que de porter plainte contre l’OTAN. Le film se déroule dans un aller-retour entre la France et le Kosovo, entre présent et passé, entre les institutions européennes à Strasbourg et l’administration kosovare. De retour à Mitrovica, Nedjo prépare une projection fédératrice avec ses amis de toujours au café « La dolce vita ».
Les rêves du lac d’Emmanuelle Demoris
Producteur : Les Films de la Villa
Aide accordée : 15 000 €
De tombes étrusques en églises romanes, le passé est visible dans le paysage du lac de Bolsena, grand lac volcanique de sable noir au nord de Rome. Et ce passé habite quelques personnes du lac qui isolent chacune une de ses strates pour la raconter, la rêver, en faire une histoire singulière qui se lie à leur vie présente. Car ces rêves du passé sont autant de façons de penser le monde d’aujourd’hui, d’inventer des outils pour penser sa multiplicité en un mouvement de l’imaginaire qui, mêlant l’historique et l’intime, ouvre un espace de liberté.