Le marché du documentaire en 2023

Le marché du documentaire en 2023

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Etude sur le marché du documentaire présentée le 26 juin 2024 à l'occasion du Sunny Side of the Doc. 

Cette étude analyse tant le documentaire audiovisuel que cinématographique à travers les œuvres produites et leur financement mais également leur diffusion en France, dans les salles de cinéma, à la télévision, en vidéo (physique et à la demande), ainsi qu’à l’étranger, dans les salles de cinéma, sur les services de vidéo à la demande par abonnement et sur les chaînes de télévision. Elle met ainsi en lumière les caractéristiques spécifiques de la production et de la diffusion de ces œuvres. Une analyse resserrée sur le documentaire de création diffusé à la télévision est également menée.

A retenir 

  • En 2023, stabilisation du volume de production de documentaire de création après plusieurs années à la baisse et du coût horaire prévisionnel à un niveau élevé  
  • Un apport horaire renforcé du CNC en dix ans, avec un taux de couverture des devis important  
  • Un genre qui reste investi avant tout par les diffuseurs publics français  
  • Quelques oeuvres aidées financées par les services de VàDA étrangers à date, au coût bien plus élevé
  • Les unitaires, format toujours prédominant dans le documentaire de création aidé. Un format sériel plus présent en VàDA  où l’offre documentaire au global s’est considérablement étoffée, et très apprécié du public  
  • Record des ventes à l’export après une année 2021 encore impactée par les stigmates de la crise sanitaire  
    • Une belle visibilité des documentaires français sur les plateformes de VàDA à l’étranger ; un marché TV à l’international plus compliqué d’accès, qui favorise les productions nationales et anglo saxonnes  
    • Un potentiel à l’exportation à explorer davantage, en diversifiant les formats (séries documentaires), les sujets et les modes de narration, pour également attirer davantage de préfinancements étrangers  
  • Des premières utilisations de l’IA par les professionnels du documentaire, mais des enjeux autour du droit d’auteur, de la qualité des résultats et des biais (notamment culturels) à résoudre