
- Type de publication : Etude prospective
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Année :
17/09/2025
Le Centre national du cinéma et de l’image animée publie son étude sur le marché de la fiction audiovisuelle. Elle analyse le financement des programmes de fiction aidés par le CNC, l'emploi et les métiers des sociétés de production, l'offre de fiction française à la télévision et en VàDA ainsi que les performances à l’export.
A retenir
Des investissements dans la production de fiction française au plus haut
- Croissance du volume de fiction aidée en 2024, marquée par l'arrivée d'un nouveau feuilleton : 2e plus haut niveau historique
- Des budgets plus élevés : un coût horaire qui bat son précèdent record de 2023, avec une hausse transverse à tous les formats (feuilletons et autres)
- L'intégration des SMAD étrangers au modèle de financement français : un apport de financement de plus en plus significatif (136 M€ en 2024) et des projets mieux finances, une incidence faible sur les volumes (6 projets sur les 17 en partenariat avec des diffuseurs historiques)
Une fiction française bien positionnée sur la scène internationale
- Des financements étrangers à un niveau record, portes par 6 coproductions ambitieuses (dont 4 minoritaires)
- Une fiction fran9aise qui continue de bien voyager : 1er genre à l'export depuis 3 ans, grâce a des IPs fortes et son savoir-faire en light crime
- Une vitalité de la production fran9aise qui contraste avec la situation morose au niveau mondial, loin des années fastes 2021-2022. Un contexte international qui se traduit par mains de projets étrangers en France et impacte l'activité de production exécutive de fiction
Un rôle toujours central de la télévision pour la fiction française
- Des diffuseurs historiques qui restent de loin les premiers financeurs de la fiction fran9aise (plus de 80 % des apports diffuseurs)
- Une fiction française toujours plus prédominante en soirée sur les cha1nes nationales, avec un fort renouveau de la création en 2024
- Une fiction française qui remporte à nouveau 100 % des meilleures audiences en 2024, avec une consommation de plus en plus délinéarisée (preview/replay) grâce au succès des plateformes de BVoD
- Un développement continu de l'offre de fiction française en VàDA (en lien avec les obligations du décret SMAD), quelques succès remarques mais une place encore minoritaire dans un univers beaucoup plus concurrentiel
Côté emploi/métiers, des tendances de fond qui se poursuivent en 2024
- Hausse des coûts salariaux, féminisation des métiers (notamment écriture/réalisation), intégration de l'IA (usages et inquiétudes croissants)