Observatoire de la diffusion cinématographique (édition 2025)

Observatoire de la diffusion cinématographique (édition 2025)

Etude présentée le 14 novembre 2025

À retenir

Une offre de films inédits encore plus riche en 2024, malgré, toujours, un déficit de films américains

  • Un nombre record de séances: moins de séances par écran qu'avant crise mais plus qu'en 2023 et pour un parc de salles plus important
  • Une fréquentation relativement stable vs. 2023, et une performance par séance qui s'effrite à nouveau
  • Une année 2024 marquée par la puissance des films français et notamment quelques succès phénoménaux comme Un p'tit truc en plus ...
  • ... ce qui entraîne une concentration des séances et entrées sur le top 10 des films au plus haut (et, en corollaire, un marché côté distribution plus concentré)

Des stratégies de diffusion post-crise bien ancrées, avec des rééquilibrages selon le profil des films, dans la continuité de 2023

  • Des plans de sortie toujours plus larges qu'avant crise, mais un écart qui se réduit progressivement, notamment pour les films français et américains
  • Sans pour autant que le nombre moyen de séances par établissement ne remonte: la densité de programmation reste bien plus faible qu'avant crise
  • A rebours de la tendance générale, des plans de sortie encore plus profonds en 2024 pour les films recommandés, y compris pour les films R&D
  • Des salles qui continuent d'être servies plus tôt, en semaine 1 (pour la moyenne et grande exploitation) et en semaines 3-4 (pour la petite exploitation)

Des films qui restent moins longtemps à l'affiche et des stratégies de programmation qui privilégient la diversité et renouvellement de l'offre

  • Une programmation resserrée sur les 5 premières semaines pour une part croissante des films(++ films français et Art et Essai)
  • ... sans pour autant sembler susciter d'insatisfaction chez les spectateurs (du fait de la richesse de l'offre?)
  • La multidiffusion, une pratique largement répandue (++cinémas de 5 écrans ou plus), mais qui concerne moins de 5 % des séances le week-end après 17h
  • A l'inverse, des cinémas qui, quelle que soit leur taille, consacrent la majeure partie de leur programmation à de la multiprogrammation
  • Avant-premières, visas exceptionnels: une part toujours marginale des séances

Une situation post-crise plus favorable aux salles recommandées ainsi qu'à la petite exploitation