Observatoire de la vidéo à la demande (décembre 2025)

Observatoire de la vidéo à la demande (décembre 2025)

L’Observatoire de la vidéo à la demande présenté le 16 décembre 2025 dresse un état des lieux complet de l'ensemble des segments du marché de la diffusion en ligne.

A retenir

  • Vidéo payante : près de 3 Mds€ de chiffre d’affaires, une croissance en 2025 qui repose intégralement sur la bonne santé de la VàDA
    • Vidéo transactionnelle : un chiffre d’affaires en recul d’environ 10 % selon les estimations, en vidéo physique comme en digital. Une vidéo physique structurellement en déclin, un segment VàD impacté par une offre moins attractive en salles, notamment américaine
    • VàDA : environ 2,5 Mds € de CA, soit plus de 85 % du marché, avec une croissance estimée à plus de 10 %. Dans un marché arrivé à saturation, une création de valeur qui s’appuie sur deux piliers, les hausses tarifaires et l’essor de la publicité
    • Un marché vidéo toujours dominé par les géants américains, en VàD comme en VàDA
       
  • Un marché de la vidéo en perpétuelle mutation, avec des bouleversements majeurs en 2025
    • Nouvel accord Disney / organisations professionnelles, accords de distribution inédits TV/SMAD, rachat potentiel de Warner Bros. par Netflix…
    • Des frontières de plus en plus poreuses entre les différents acteurs et entre les modèles économiques, de plus en plus hybrides : stratégies d’agrégation et d’hyper-distribution, diversification des sources de revenus, convergence des stratégies éditoriales …
    • Des mouvements de consolidation en cours et à venir, horizontale comme verticale
       
  • Une offre en VàDA toujours plus abondante, qui ne se traduit pas nécessairement par plus de diversité dans la consommation
    • Une profondeur toujours plus grande des catalogues, qui s’ouvrent à d’autres genres, et pour autant, une consommation encore plus concentrée sur une minorité de titres et toujours axée sur les séries de fiction
    • Des investissements croissants des SMAD dans les productions européennes et notamment françaises, des œuvres françaises bien mises en avant
    • Une part dominante des œuvres américaines dans la consommation, bien qu’en érosion ; une part encore minoritaire des titres français, avec le succès néanmoins remarqué des films français (cinéma et DTV), dont 4 se classent dans le top 10 des films
       
  • Des services de BVoD tout aussi populaires, qui affichent une forte croissance de leurs revenus publicitaires
    • France.tv, 3e service de vidéo à la demande après Netflix et Prime Vidéo en termes d’offre
    • Des services qui accordent une plus large place aux œuvres françaises, en miroir de leur programmation linéaire
    • AvoD : en dehors de YouTube, acteur incontournable du paysage audiovisuel, des pure players qui peinent à s’imposer dans cet univers très concurrentiel